Finances publiques : Ces acquis que Judith Suminwa est appelée à consolider par un leadership de poigne

Probité et compétence, tels sont les maître-mots de la nouvelle Première ministre dans son travail de composition de son équipe gouvernementale. Une équipe déjà dénommée « Gouvernement des compétents » qui va avoir pour mission, entre autres, de corriger les erreurs du passé pour booster les réalisations du même passé dans le but de bien meilleurs résultats.

Cette perspective que se trace Judith Suminwa s’inscrit dans la vision même du chef de l’Etat pour son second mandat où il a axé son  action sur six piliers majeurs. Des piliers autour de la crééartion d’emplois, de la protection du pouvoir d’achat des populations pour endiguer leur appauvrissement, de l’épineuse question sécuritaire, le renforcement des capacités des services publics, la diversification de l’économie et de sa compétitivité ; ainsi que l’accès aux services sociaux de base  à travers, notamment, la couverture santé universelle, la gratuité de l’enseignement ou encore le programme de développement des 145 territoires, etc.

Les six piliers de la vision de Tshisekedi à matérialiser par les acquis à consolider

Toute projection vers l’avenir passe incontournablement par la consolidation des acquis de la marche déjà effectuée tout en reformulant, par un arrêt-évaluation, les engagements et les stratégies là où il le faut. Et Félix Tshisekedi a vu juste lorsqu’il a évoqué, dans son discours d’investiture, cette nécessité de préserver les acquis, qui sont nombreux.

Des acquis qui ne sauraient être occultés par des discours de positionnement qui se développement aujourd’hui dans certains milieux et qui quadrillent les espaces médiatiques au profit de la quête de participation à la prochaine action Gouvernementale. Qu’à cela ne tienne, il demeurera immuable que les acquis de la marche à ce jour restent incontournables quant il va s’agir d’enclencher la nouvelle marche sous la houlette de la première Ministre Judith Suminwa. Et cela est d’autant plus évident qu’elle-même (la Première Ministre) est de la lignée de cette vision du Chef de l’Etat dont elle a été parmi ses collaborateurs au sein de son cabinet avant d’entrer au Gouvernement.

« Votre engagement est le socle sur lequel nous bâtirons un Congo plus fort et plus uni », indiquait le Président de la République à l’intention de ses compatriotes dans son tout dernier discours sur l’état de la Nation en novembre 2023. Et c’est dans ce même discours qu’il soulevait l’alternative de la consolidation des acquis et leur enjeu : « Nous avons donc le choix entre repartir à zéro ou consolider les acquis de cet élan progressif en avançant ensemble, avec une vision claire et un but commun, vers un avenir où chaque Congolais aura la possibilité de prospérer ».

En combinant donc l’esprit du travail qu’annonce la première Ministre Judith Suminwa avec la vision du chef de l’Etat, on retrouve le pivot des actions futures qui devraient consister à améliorer l’existant et/ou à bâtir le futur sur le socle déjà suffisamment solide de cet existant. Et le volet financier, qui est le pilier transversal pour la matérialisation de tout ce qui peut être envisagé, s’offre comme ce pivot consolidateur du reste, et qui a aussi besoin d’être consolidé.

Lorsqu’elle va, en effet, engager son action, la Première Ministre, qui se trouve en pleine recherche de ces oiseaux rares qui doivent l’accompagner, aura certainement un regard particulier sur ces acquis financiers qui s’articulent principalement autour de la crédibilité rebâtie du pays auprès de ses partenaires extérieurs, dont les institutions de Brettons Wood, particulièrement le FMI avec lequel la RDC vient de réaliser l’exploit historique de finaliser six revues avec succès.

Des embellies économiques et financiers, fruits d’un leadership visionnaire

S’il reste vrai que ces institutions n’ont pas vocation de développer les pays, il ne reste pas moins vrai qu’elles apportent des outils et le soutien nécessaires pour que ces derniers puissent se développer par eux-mêmes. REt c’est à juste titre que dans la plupart de ses interventions, Nicolas Kazadi, l’artisan de ces acquis financiers, ne cessent de dire que « tous les pays qui ont su utiliser efficacement ces institutions ont connu des progrès remarquables et ont atteint un degré d’indépendance économique significatif ».

Aujourd’hui, il est indéniable que le partenariat stratégique avec le FMI et la Banque mondiale a été crucial pour aider la RDC à raffermir un tant soit peu son économie avec l’élargissement des réserves de change notamment. Les aides financières et les appuis budgétaires de ces institutions, obtenus grâce au leadership fort dans le secteur congolais des finances sous la conduite de Kazadi, ont, en effet, été essentiels non seulement pour la gestion fiscale mais aussi pour le développement du capital humain, les dépenses sociales, les investissements et la protection de l’environnement.

Tout cela grâce à une gestion financière et budgétaire prudente et orientée selon les besoins immédiats et à long terme du pays.

Nicolas Kazadi, qui revient de nouveaux contacts aux Etats-Unis, ne cesse de clamer, par ailleurs et à juste titre, que le dialogue permanent qu’il a établi avec le FMI et d’autres partenaires internationaux est déterminant pour permettre à la RDC de faire face efficacement aux défis économiques actuels et à venir, tout en posant les jalons d’un développement durable et autonome.il ne faut, par ailleurs, pas occulte le contexte national et international hostile dans lequel toutes ces performances ont été réalisées pour souligner le génie congolais et sa capacité de résilience. Un contexte marqué notamment par la pandémie de COVID-19, la guerre en Ukraine, l’agression rwandaise à l’Est du pays, etc., sans oublier le défis permanent de lutter contre le coulage des recettes afin d canaliser celles-ci vers l’amélioration effective du vécu des congolais à travers des programmes ambitieux du chef de l’Etat tels que la gratuité de l’enseignement primaire et de la maternité, le développement local des 145 territoires, etc.

Pour parvenir à surfer au milieu de ces vagues, Nicolas Kazadi a su mettre en place plusieurs stratégies payantes qui, depuis, sont en train de transformer la RDC de manière profonde et durable.

Ces stratégies ont tourné notamment autour de :

–          « La mobilisation accrue des recettes à travers le renforcement des mécanismes de contrôle à tous les niveaux ;

–          La rationalisation des dépenses en privilégiant les priorités devant conduire à l’émergence de la RDC ;

–          La promotion de la transparence dans la gestion des finances publiques pour restaurer la confiance entre le peuple et le leadership national incarné par le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Nicolas Kazadi, le leadership fort pour consolider les acquis financiers

Contre vents et marrées et malgré les défis économiques mondiaux et locaux, Nicolas Kazadi a su implémenter des politiques audacieuses qui ont procuré au Président de la république les moyens  de concrétiser sa vision à ce jour au point qu’il a justement parlé d’acquis à consolider. Ces politiques audacieuses ont permis de réaliser de notables avancées sectorielles et transversales sur, entre autres, la stabilité macroéconomique à travers une batterie de réformes fiscales et de politiques budgétaires prudentes qui ont permis de maintenir une croissance économique robuste malgré les fluctuations qui, elles aussi, ont été contenues.

Il s’est agi, avec succès, de trouver et cristalliser l’équilibre entre la réduction du déficit budgétaire, la soutenabilité de la dette publique et la stimulation de la croissance.

Consolider les acquis sur les questions financières aujourd’hui se traduit par la préservation de ceux-ci qui, sans fausse modestie, relèvent d’une magie face à une situation qui faisait naviguer le pays entre priorités et urgences sans aucune indication d’une issue. Aujourd’hui, la RDC n’est pas arrivée au bout du tunnel, loin s’en faut encore, mais il est certain qu’elle a retrouvé la voie qui y mène.

Désormais, elle a surtout besoin de maintenir ce cap grâce à un leadership visionnaire et toujours aussi fort qui a permis au pays d’en arriver là et de porter désormais des ambitieux de grandeur, puisque tout est finalement revenu dans le domaine du possible après des décennies d’incertitudes.

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