Les dénonciations, par l’Inspection générale des finances, des irrégularités dans les marchés de forages d’eau à travers le pays et des lampadaires d’éclairage public à Kinshasa n’a pas laissé indifférent Nicolas Kazadi, Ministre des Finances, qui est la principale cible des accusations. Dans une mise au point signée par son Directeur de Cabinet le 11 avril 2024, l’argentier national tient l’IGF même pour responsable de ce qu’il qualifie de démarche populiste et de désinformation, tout en déplorant que pareille campagne vienne d’une structure sous tutelle du ministère des finances.
Au nom de Nicolas Kazadi, « le ministère des Finances dénonce la dérive populiste et opportuniste qui consiste à faire circuler des informations mensongères et trompeuses sur la base des éléments en provenance de l’Inspection générale des finances », écrit Bertin Mawaka. Et d’estimer que « cela est de nature à faire perdre le caractère noble et professionnel du travail attendu de cette institution, qui est notamment au service du ministère des finances ».
Dans le même communiqué, dont copie ci-dessous, le cabinet Kazadi dégage toute responsabilité quant aux accusations sur les deux dossiers. Il relève qu’au contraire, c’est le Ministre des finances qui avait relevé le caractère élevé du coût des forages, ce qui avait amené le porteur du marché à augmenter le nombre des forages à réaliser. Et cela a induit la baisse du coût de chaque unité.
Quant au marché des lampadaires, le ministère des Finances fait savoir que les fonds, sollicités par le Gouverneur de la ville de Kinshasa, ont été logés sur un compte séquestre d’où ils sont progressivement débloqués au fur et à mesure de la réalisation du marché.
JDW
