Dialogue national : Aubin Minaku déjà victime des coups bas politiques

La dialogue national annoncé sous les auspices de la CENCO-ECC est un de ces moments des grandes manœuvres politiques dans la faune politique congolaise. Tous les coups se donnent dans la farouche lutte de positionnement en perspective du partage du gâteau comme le renseignent les trente années de vie politique jalonnées de ce genre de forums.

Aubin Minaku Ndjalandjoko est l’un des tout premiers acteurs politiques à faire les frais de cette triste réalité du comportement de l’homo politicus congolais. Ancien Président de l’Assemblée nationale et secrétaire exécutif de la Majorité présidentielle sous le deuxième mandat de Joseph Kabila jusqu’à la mise en place du FCC, la plateforme kabilisme qui avait porté la candidature d’Emmanuel Shadari, Minaku se voit attribuer, dans les réseaux sociaux, de virulents propos contre Félix Tshisekedi et l’initiative du dialogue. Des propos qui vont aux antipodes des objectifs poursuivis par ce dialogue et de nature à les compromettre puisque donnant l’impression de son boycott par le dernier pré carré resté fidèle à Joseph Kabila qui, lui-même, se trouve en consultations politiques en rapport avec le projet de révision Constitutionnelle.

Bien entendu, les proches de Minaku démentent ces propos en assurant que le tempérament violent qu’ils exhalent est en contradiction total avec l’homme candide et pondéré qu’est l’ancien speaker de la chambre basse. Tout en dénonçant ce genre de « coups rétrogrades », l’entourage de Minaku appelle à la vigilance pour mettre hors d’état de nuire les extrémistes et les pêcheurs en eaux troubles de tous bords.

JDW

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