RDC/Infrastructures : 7 ans après le lancement des travaux, la Route Nzolana désormais en service

Nico Nzau Nzau peut boire du petit lait après la mise en service, ce lundi 13 novembre, de la Route Nzolana par le Président de la République qui a coupé le ruban symbolique. Tout est, en effet, à l’honneur du Directeur Général de l’Agence Congolaise des Grands Travaux (ACGT) qui a su, non seulement finaliser ce projet qui durait déjà sept années, mais aussi recadrer le timing des travaux suivant l’agenda du Chef de l’État afin de marquer ce moment historique de son empreinte.
C’est, en effet, grâce au coaching et à la sagacité managériale du DG Nzau Nzau que le délais de finalisation des travaux, qui devaient courir jusqu’à mai 2024, ont pu être ramenés à décembre 2023 puis comprimés pour que le Chef de l’État en personne inaugure l’ouvrage avant de partir en campagne électorale. Le tout, bien entendu, dans le strict respect de la qualité du travail qui a toujours fait la réputation de l’ACGT.
Un motif, pour lui, de dire son satisfecit et de remercier le Chef de l’État qui a fait à son agence l’honneur de caler cette brève cérémonie dans son agenda si serré.

Sept années de péripéties et de dur labeur
Lancés en septembre 2016 pour leur première phase pour un coût de Usd 12.000.000, les travaux de construction et de modernisation de la Route Nzolana avaient connu la première réception provisoire en décembre 2017. Il s’en était suivi une longue interruption des travaux due à des problèmes d’expropriation de certains riverains qui occupaient des emprises de la voie, au déplacement des câbles de la SNEL et des tuyaux de la Regideso ainsi qu’à la suspension du financement suite à la suspension de l’exécution du contrat de partenariat entre la Gécamines et un consortium d’entreprises chinoises qui assurait ce financement à travers la Sicomines.
Le coût des travaux de la deuxième phase était évalué à Usd 23.986.000 pour une durée provisionnelle de dix mois.

Une route véritablement aux normes
Au plan technique, les travaux de la seconde phase de cette route ont porté essentiellement sur la réalisation d’une route constituée d’une chaussée 2 x 3,5 m sur un linéaire total de 7,117km, pour un gabarit de 14 m encadré de caniveaux de 2 x 1 m et des accotements de 2 x 1,5 m. Il s’agissait donc de travaux de la chaussée, d’assainissement de signalisation et d’équipements, sans oublier l’éclairage public par énergie solaire).
Quant à la structure de la chaussée, son assise est constituée d’une couche de fondation en graviers concassés 0/60 et d’une couche de base en graviers concassés 0/31,5 avec une couche de surface constituée d’un revêtement de béton bitumineux (5 cm) et d’un enduit superficiel bicouche.
Il faut noter aussi que sur le linéaire de cette seconde phase, il a été construit une chaussée rigide en béton de ciment sur 950 m. Des aires de stationnement sont aussi aménagés le long de la chaussée.

Par ailleurs, et très important aussi, une grosse part des travaux concernait également la lutte anti érosive.
Pour rappel, la Phase I, démarrée le 19 septembre 2016 et réceptionnée provisoirement en décembre 2018 (soit 15 mois d’exécution), avait porté principalement sur la construction d’une chaussée revêtue en béton bitumineux.

Intérêt socioéconomique avéré
Au finish, ces deux grandes composantes, à savoir la lutte anti érosive le long de la route ainsi que la réhabilitation et la modernisation de l’avenue Nzolana, longue de 8,55 km au total, ce projet a atteint son point ultime dont la finalité est d’améliorer la fluidité du trafic dans la zone concernée avec un impact socioéconomique indéniable.

JEK

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