Élections 2023: Le parti ACO de Patrick Bologna supprimé par Peter Kazadi!

Patrick Bologna Rafiki n’a eu que ses yeux pour pleurer en constatant la suppression de son parti politique Avenir du Congo (ACO) supprimé de la liste des partis et regroupements politiques autorisés à fonctionner en RDC. Cette liste, confectionnée par le ministère de l’intérieur, a déjà été officiellement remise à la CENI par le VPM Peter Kazadi. Et concrètement, aucun parti ou regroupement politique ne figurant pas sur cette liste ne sera autorisé à compétir aux prochaines élections.

Que s’est-il donc passé pour que ce parti politique, qui a valablement participé aux élections de 2018 et compte un bon nombre de députés nationaux et provinciaux, se retrouve aujourd’hui à la rue? Certains attribuent ce blocus par la rivalité qui caractérise les relations entre Bologna et Dany Banza, son ancien sociétaire aujourd’hui devenu le tout puissant ambasadeur itinérant du Chef de l’État.

Si tel est le cas, ce conflit ne devrait pas déteindre sur la situation du parti de Bologna puisque c’est depuis 2009 que ces deux leaders se sont séparés et dispose chacun de son parti. Celui de Danny Banza s’appelle ACO/Banza.

Il est vrai qu’au moment des élections de 2018, ACO et ACO/Banza figuraient sur la liste des partis et regroupements politiques sous le même numéro d’enregistrement, à savoir 072009 du 30/12/2009 (voir tableau ci-dessous aux numéros 27 et 28). Mais cette confusion peut être facilement réglée par le secrétariat général à l’intérieur en charge des partis politiques plutôt que de supprimer simplement l’un des partis.

Dans ce dernier cas, la dissolution devrait être constatée par un acte judiciaire et administratif en bonne et due forme, ce qui n’est pas le cas, clame-t-on chez Bologna. De là s’ouvre la piste d’un règlement de comptes politiques dans lequel Peter Kazadi aurait usé de sa position à la tête du ministère de l’intérieur pour venir à l’appui de son puissant sociétaire de l’Union Sacrée contre Patrick Bologna Rafiki qui est resté au FCC.

Le FCC qui, comme ACO, ont décidé de ne pas prendre part au processus électoral en cours qu’ils jugent opaque et chaotique.

Albert Osako

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