Mi-sessions à l’ESU : le feu couve, Muhindo Nzangi sommeille

En cette période des examens de mi-session, en cours ou en préparation, dans les universités et instituts supérieurs, il s’observe une montée de tension autour du paiement, par les étudiants, des frais académiques et d’enrôlement à la dite session. Étudiants et comités de gestion se tiraillent autour des modalités. Ces derniers déclarent de plus en plus que ne prendront part à ces examens que les étudiants ayant payé la totalité des frais, alors que ceux-ci plaident pour l’acceptation d’au moins la moitié de ces frais ainsi que de l’enrôlement dont le montant, 10$ en moyenne, ne pose pas problème.

Il y a quelques jours, on a assisté à des scènes d’affrontements sanglants entre les policiers et les étudiants de l’ISTA pour la même raison. À cette occasion là, comme avec la tension qui couve partout ailleurs, à Kinshasa comme en provinces, on assiste à un silence du régulateur de l’ESU qu’est le Ministre Muhindo Nzangi.

Déjà indexé pour son silence dans les exagérations des frais dits « connexes » qu’il avait accordés après avoir marqué la hausse des frais académiques en les indexant au taux du jour, Muhindo Nzangi se montre, depuis, démissionnaire de l’année académique qu’il a lancée dans le désordre le plus total.

Aujourd’hui, avec la tension qui couve sur les campus, le ministre de l’ESU a intérêt à sortir de sa léthargie pour prévenir le pire. Il est attendu de lui de départager étudiants et comités de gestion sur le seuil minimum des frais académiques requis pour participer aux examens de mi-session.

A.O

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