La guerre d’images dans les réseaux sociaux met en exergue deux candidatures présidentiables parmi les 26 enregistrées par la Centrale électorale et les désistements en cours. Il s’agit, évidemment, de celles de Félix Tshisekedi et de Moïse Katumbi. Les pronostics annoncés avant même le dépôt des dossiers se confirment : la compétition se joue avec les deux.
Sur le terrain, toutefois, il s’observe un sans faute côté Moïse Katumbi aux étapes successives de Kisangani, Buta, Isiro, Bunia et Mahagi, dans l’ex-Province Orientale, avant le Grand-Kivu. Mobilisation réussie, messages clairs reçus 5/5. Le challenge est maintenant de consolider les acquis dans les urnes.
Par contre côté Félix Tshisekedi aux étapes de Kinshasa et du Kongo Central, mobilisation réussie aussi (avec cependant quelques bémols à Muanda, Boma, Matadi et Mbanza-Ngungu), messages teintés, hélas !, de doute pour une bonne raison : la population l’attendait sur le terrain des réalisations annoncées dans son discours sur l’état de la nation le 14 novembre dernier au Palais du Peuple.
En revisitant ce discours (exercice recommandé), grosse déception : Félix Tshisekedi n’a présenté rien de solide comme infrastructure sociale (lire document intitulé « AVIS DE RECHERCHE »). Même le port en eaux profondes de Banana n’y a pas été retenu.
Quoi de plus normal qu’au cours de ses interventions au Kongo Central, il se mette à faire des promesses comme s’il était un candidat sans devoir de redevabilité.
Déjà, à Kinshasa, première étape de sa campagne, il n’a dit mot de la cité Kitoko et de la cité Fatshi (dossiers traités pourtant en Conseil des ministres), moins encore du Grand Marché central (Zando) et de la centrale photovoltaïque de Menkao (il en avait posé la première pierre en 2020).
Il va sans dire qu’à toutes les autres étapes des 24 des 26 provinces qui lui restent à couvrir, il fera face aux mêmes revendications.
La guerre des images bat donc son plein certes, mais à l’avantage, simple question d’honnêteté, du candidat n°3. Palpables dans le Grand Katanga, ses réalisations rassurent les Congolais de l’implémentation sur le territoire national.
Avec analyste