À Buta, la population a bravé la pluie pour accueillir Moïse Katumbi et écouter son programme. Le candidat #3 a critiqué la gestion de Félix Tshisekedi, «qui n’a entrepris aucun projet social concret en faveur de la population locale après 5 ans d’une gestion basée sur les promesses».
Evoquant le cas de la principale route reliant l’aéroport de Buta au Rond-point de l’Indépendance, longue de 7 km, abandonnée durant le règne durant toute la mandature 2019-2023, devenue boueuse après l’averse de ce mardi, le candidat #3 a répété, ensemble avec l’assistance, les problèmes à l’origine de la souffrance de la population.
«Le Bas-Uele est une province oubliée, ignorée, sans eau, sans électricité, dépourvue d’infrastructures routières, médicales, scolaires et sportives modernes, malgré ses gisements d’or», a dit Katumbi, promettant de relever tous ces défis sociaux et économiques, et demandant aux électeurs de Bas-Uele de ne pas voter pour « l’expert en promesses non tenues».
Entouré de ses alliés Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni, qui l’ont rejoint pour la suite de la campagne, Katumbi s’est présenté comme l’homme de la situation et des actions concrètes, capable de pacifier le pays et redonner le sourire à ses populations dans un délai bref.
Après le meeting de Buta, Katumbi a repris son avion pour Kisangani, où il s’est bâti une belle résidence en plein centre-ville, commune de Makiso, pour une réunion avec Matata, Kikuni et Diongo.
Avec Africanews sur X