Jusqu’en fin de matinée ce lundi, des officines extrémistes de la tshisekedie poussaient fort, notamment par des analyses écornées, dans la presse et les réseaux sociaux, pour faire débarquer le chairman d’Ensemble pour la République. Le Président de la Cour constitutionnelle aura certainement eu besoin de beaucoup de courage pour prendre le contre-pied des faucons et épargner le pays d’une implosion qui se profilait déjà.
Enfin, Moïse Katumbi va prendre le départ de la présidentielle prévue pour décembre 2023. La Cour constitutionnelle vient de valider sa candidature par sa décision issue de l’analyse de la requête de Noël Tshiani qui demandait son invalidation sous prétexte qu’il détenait ou aurait détenu la nationalité italienne.
Ouf de soulagement donc dans le camp du chairman d’Ensemble pour la République qui aura conquis son ticket de haute lutté et au prix de moult sacrifices : arrestations et meurtre de la lieutenants, restriction des déplacements, etc.
Jusqu’à ce lundi, rien n’était évident face à la détermination des faucons de la tshisekedie de débarquer sa candidature. Dieudonné Kamuleta aura certainement bataillé ferme pour lâcher du lest, surtout à la faveur de la clameur entretenue par l’opinion suite à la pichenette du Procureur général Mukolo Nkokesha à l’audience de vendredi dernier.
Ce lundi encore, des analyses tordues étaient distillées dans les médias et à travers les réseaux sociaux pour justifier et faire accepter, le moment venu, le rejet de la candidature de Moïse Katumbi.
Ces analyses, du reste délibérément tronquées, se fondaient sur les propos de Thambwe Mwamba vieux d’au moins sept ans ; propos dans lesquels ce Ministre de la justice d’alors faisait état d’éléments qui lui avaient alors été présentés pour soutenir la thèse de la nationalité italienne de Katumbi. Mais cette analyse faisait délibérément l’impasse sur le fait que c’est après ces propos dans les médias que Thambwe Mwamba signa l’attestation de nationalité de Katumbi. Signe donc que les documents qu’ils avait évoqués précédemment étaient insuffisants pour asseoir une conviction.
Dans tous les cas, ce raccordement frauduleux des faucons kabilistes ne pouvait pas tenir le coup quand il fallait confronter des déclarations de presse sans valeur juridique et un acte de droit qu’est la signature du même ministre sur un document de l’Etat. Les observateurs ont tout de suite compris que les auteurs de cette broderie sont finalement les mêmes qui étaient derrière Noël Tshiani. Et ils en veulent pour preuve l’identité de la démarche basée sur l’exploitation des coupures et des déclarations de presse sans aucune valeur légale.
Dieudonné Kamuleta, Président de la Cour constitutionnelle, aura ainsi entendu raison en choisissant d’épargner la RDC et sa justice d’un scandale de plus qui aurait été de trop au regard de la tension qui couvait à travers le pays après le coup de Mukolo Nkokesha la semaine dernière.
JEK