Foot/Mazembe – Espérance de Tunis : La DGM libère tardivement des visas pour un match déjà délocalisé

La Direction générale de migrations (DGM) a finalement fait parvenir, en milieu de soirée de lundi 16 octobre, un pli de 60 visas d’entrée en RDC aux responsables du TP Mazembe pour les officiels de la Confédération africaine de football (CAF) qui devaient participer à l’organisation et la tenue du match qui devait opposer le TP Mazembe à l’Espérance de Tunis en match comptant pour la toute première édition du championnat d’élite des clubs africains. Ces visas ont été libérés tardivement alors que le match avait déjà été délocalisé à cause du blocus délibéré des autorités congolaises qui avaient également gardé sous douane tout les équipements techniques, dont la VAR, destinés à ce match.
Tout en remerciant les autorités congolaises pour ce lot de visas tardifs, Freddy Kitenge, manager du TP Mazembe, regrette le temps pardu à cause de cette « bavure inutile ». «Hier à 20h00, la direction de la DGM m’a fait parvenir un pli de près de 60 visas. Nous disons grand merci. Mais si cela était arrivé dimanche matin comme je l’expliquais à leur responsable , on n’en serait pas là. Que du temps perdu pour une bavure inutile», écrit-il sur ses comptes RS.
La libération de ces visas, qui ne servent plus à rien puisque le match ne se jouera plus en RDC, n’aura finalement servi qu’à désamorcer la marche que les supporters du club cher à Moïse Katumbi projetait d’organiser ce mardi à Lubumbashi en protestation contre ce blocus manifestement délibéré. Même cette marche a été interdite par l’autorité urbaine qui, tôt ce mardi, a fait cerner le stade de Mazembe d’un dispositif policier pour empêcher les manifestations de s’y rassembler pour lancer la marche.
À Lubumbashi, personne ne se fait l’ombre du moindre doute quant à une main politique qui a joué pour, soit faire écoper un forfait à Mazembe, soit faire délocaliser le match dans le seul but de nuire au Président du club, Moïse Katumbi, dont la candidature à la présidence de la République lui vaut un impressionnant déploiement des stratégies du pouvoir pour lui barrer la route.

Albert Osako

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