« La sécurisation de tout candidat, de tout processus électoral, revient en premier lieu à l’État ». C’est en ces termes que s’est exprimé, depuis début août déjà, la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU en RDC et cheffe de la Monusco, Bintou Keita, à la requête dans ce sens qu’elle a dit avoir reçu des candidats de l’opposition à l’élection présidentielle.
Fin juillet dernier, Moïse Katumbi et Matata Ponyo avaient sollicité de la mission onusienne une protection rapprochée au regard des multiples exactions dont ils sont tout le temps l’objet lors de leurs descentes sur terrain. Cette requête réitérée faisait suite à l’attaque du cortège de Delly Sesanga à Kananga, attaque attribuée aux militants de l’Udps.
Lors du point de presse hebdomadaire de la Monusco mercredi 2 août, Bintou Keita notait que face à cette demande de l’opposition elle voyait « une opportunité à l’intérieur, (…) au comité de sécurisation du processus électoral qui est chapeauté par le Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur et dans lequel la Monusco, à travers la composante police, mais aussi à travers la composante politique et la composante conseil électoral ».
La cheffe de la Monusco estimait donc que « c’est le cadre approprié pour faire les recommandations pour assurer la sécurité de tous et de toutes ».
A.O
Sécurisation des opposants pour les élections : Bintou Keita envoie Katumbi et Matata chez Peter Kazadi
