Une source digne de foi rapporte, à l’instant, à Congo Guardian que Salomon Idi Kalonda, Conseiller spécial de Moïse Katumbi, est en train d’être auditionné actuellement par les renseignements militaires en l’absence de ses avocats. Arrêté le 30 mai dernier dans une opération spectaculaire à l’aéroport internationale de Ndjili, Salomobn SK Della n’a jamais eu accès ni à sa famille ni à ses avocats comme le prévoit la Constitution.
Hier jeudi 1er juin, ses avocats ont été interdits d’accéder à leur client. Me Christian Nkoy et ses confrères se sont butés au refus de la garde qui les a renvoyés sous menace des armes, alors que Salomon Kalonda venait de totaliser 48 heures de garde à vue et avait légalement droit d’accéder à ses avocats ou sa famille, ou carrément à la remise en liberté purement et simplement.
Me Nkoy a dénoncé s’être fait dire, lui et ses confrères, qu’ils ne pouvaient pas assister leur client dans ce service avant de s’étonner : « La Demiap viole de la Constitution et les instruments internationaux des droits de l’homme».
Sur une vidéo en circulation sur la toile mondiale, Me Christian Nkoy invoque l’article 18, alinéa 3 qui dispose que « la personne gardée à vue a le droit d’entrer en contact avec sa famille ou avec son contact ». Une disposition violée par les renseignements militaires qui ont éconduit ses avocats. Et le jour même de son arrestation, son frère aîné, Moïse Moni Della, a également été éconduit avec la nourriture et ses médicaments qu’il lui avait apportés.
Autre article de la Constitution évoquée par la défense de Kalonda Idi, c’est le célèbre article 19 qui stipule que « (…) Toute personne a le droit de se défendre elle-même ou de se faire assister d’un défenseur de son choix et ce, à tous les niveaux de la procédure pénale, y compris l’enquête policière et l’instruction pré-juridictionnelle ». Et l’article souligne qu’elle (la personne) « peut se faire assister également devant les services de sécurité ».