Insubordination et détournement des fonds : Les jours de Pierrot Nke sont comptés au Secrétariat général au Budget

Un dernier avertissement vient déjà de lui être assené, de la part du VPM en charge de la Fonction publique, pour insubordination à son autorité. Pour autant, des voix réclament sa révocation immédiate, au regard des réseaux maffieux qu’il entretient et autres basses combines dans lesquelles il excelle allègrement au sein du ministère du Budget. Au Budget, marmonne-t-on, il ressemble à un ver dans le fruit, qu’il faudra s’en débarrasser à tout prix. L’homme met même le bâton dans les roues de l’IGF. Jusqu’ici, il n’a ouvert aucune action disciplinaire contre les agents et cadres du ministère du Budget. Pourtant, ces derniers sont cités dans les conclusions du rapport de l’IGF sur la mission d’audit du fichier de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat. Pierrot Nke, c’est de lui qu’il s’agit. Secrétaire général au Budget, Pierrot Nke ne maitrise même pas l’abécédaire des principes déontologiques des services publics. Preuve qu’il y a eu vice de procédure dans sa nomination en qualité du Secrétaire général au Budget.

C’est en violation des statuts que le chef de Division Pierrot Nke est nommé Secrétaire général au Budget. Comment lui qui n’a jamais exercé les fonctions de Directeur, même à titre intérimaire, peut être catapulté Secrétaire général au Budget ?
Aujourd’hui, les conséquences néfastes sur l’administration publique sont on ne peut plus notoires. Notamment, l’insubordination criante de Pierrot Nke à l’endroit du Vice Premier ministre, ministre de la Fonction publique, telle que mise à nue dans sa correspondance datée du 27 avril 2023, adressée au patron de l’Administration publique rd-congolaise.
En effet, lorsque, dans une correspondance administrative, un haut fonctionnaire de l’Etat écrit avec autant d’indélicatesse et d’inélégance, au point de manquer au devoir de politesse et de courtoisie envers l’autorité du VPM en charge de la Fonction publique, en tenant des propos outrageants et désobligeants qui violent les principes déontologiques auxquels il est soumis, il y a lieu, en tout cas, de ne pas douter de son incompétence notoire, et de se demander comment il s’est retrouvé là.
Pire, cette correspondance trahit la culpabilité de son expéditeur, qui, visiblement, commence déjà à s’agiter. Car, pourquoi seulement rédiger cette correspondance à adresser au Vice Premier ministre, ministre de la Fonction publique, Jean Pierre Lihau, le même jour où l’IGF publie les conclusions de son rapport sur la mission d’audit du fichier de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ? S’agit-il d’une simple coïncidence, ou de sa stratégie pour protéger ses réseaux maffieux ?
Pour autant qu’il sera difficile de répondre à toutes ces interrogations, sa propre correspondance ci-haut citée prouve à suffisance que l’homme veut à tout prix prendre la partie de ses protégés, et continuer à encourager les réseaux mafieux du ministère du Budget qui lui rapportent les avantages indus.
Tenez : Dans sa correspondance dont voici l’extrait : « … toute demande de prise en compte du mouvement de la paie (devrait) être dorénavant adressée directement au ministère ayant le Budget dans ses attributions, en vue de l’appréciation et instruction à donner à la Direction de la Paie via le Secrétaire général au Budget », Pierrot Nke s’attribue, de manière unilatérale, la compétence d’instituer une nouvelle procédure, sans prendre la peine de motiver sa décision par des dispositifs légaux ou réglementaires en vigueur. En clair, Pierrot Nke est loin, voire très loin de se départir de ses vieilles habitudes de protéger tous les prédateurs des deniers publics qui sont à sa solde.
D’ailleurs, des indiscrétions glanées dans les couloirs du ministère du Budget renseignent que, dans un passé récent, à l’époque où Michel Bongongo était liquidateur, Pierrot Nke, alors chef de Division, était suspendu pour les mêmes faits que l’IGF reproche aujourd’hui à ses protégés.
Comment jusqu’à présent un Secrétaire général n’ouvre aucune action disciplinaire contre les agents et cadres du ministère, pourtant cités dans les conclusions du rapport de l’IGF sur la mission d’audit du fichier de paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ?
Dans des circonstances pareilles, Pierrot Nke, en sa qualité de haut fonctionnaire de l’Etat, aurait mieux fait de prêter main forte à l’IGF, dans une franche et parfaite collaboration, pour démasquer tous les réseaux maffieux et mettre la main sur tous ces agents chargés du traitement de la paie qui saignent à blanc les caisses de l’Etat.
Fort malheureusement et contre toute attente, en lieu et place de mettre les deniers publics hors d’état de dilapidation, Pierrot Nke, qui aime exceller dans des basses combines, a préféré tenter de franchir le rubicond, en s’attribuant, de manière unilatérale, la compétence d’instituer une nouvelle procédure. Cela, en violation flagrante de l’Arrêté interministériel portant dispositions relatives à la procédure de la paie des agents et fonctionnaires de l’Etat ; ce qui, pourtant, constitue le cadre juridique en vigueur, en matière de rémunération.
Décidément, au ministère du Budget, des voix réclament à cor et à cri la révocation immédiate du Secrétaire général Pierrot Nke, si l’on veut vraiment sauver les meubles et juguler l’hémorragie financière dont souffre le Trésor public chaque mois.

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