Après les USA, l’Union européenne apporte sa voix pour dénoncer l’usage de la violence sur les manifestants, y compris sur les mineurs, lors de la marche de l’opposition à Kinshasa. Dans un communiqué de sa porte-parole Nabila Massrali, l’UE espère que « l’enquête indépendante de la justice, demandée par le Ministre des droits humains de la RDC, permettra de faire la lumière sur les circonstances et d’établir les responsabilités sur les violations constatées ».
Elle rappelle également que « le respect des libertés publiques, y inclus la liberté de réunion et d’association, est essentiel et constitue un élément déterminant du déroulement d’un scrutin apaisé ». Egalement qu’un « espace d’expression et de débat sans entrave est indispensable pour permettre aux citoyens de se prononcer librement en vue des élections ».
L’UE attend des autorités congolaises qu’elles mettent en place les conditions requises pour ce faire.
