GROS PLANS : Spectaculaires images du blocus policier contre Katumbi interdit au Kongo Central

On se croirait à la frontière entre les USA et le Mexique, un poste haute tension où les esprits sont sur le qui-vive en permanence. Sauf que là, on est à l’intérieur d’un même pays, la République Démocratique du Congo, où un citoyen se voit imposer des restrictions de mouvements et d’activités dans son propre pays.

Arrivé en fin de matinée aux portes de la province du Kongo Central, sur la RN 1, où il doit entamer des activités de son parti politique, Ensemble pour la République, Moïse Katumbi tombe nez à nez avec un dispositif policier qui lui barre le passage. Son accès dans la province du Kongo Central est soumis à autorisation.

Son borsalino bleu vicé sur le crâne, Katumbi s’avance vers le dispositif pour entamer des pourparlers entre personnes civilisées. Entre-temps, ces images surréalistes sont immortalisées par un drône qui survole la scène comme dans un film d’action.

D’un côté de gentils flics qui attendent de mettre un malfrats en cavale dans la nasse, de l’autre la bande de desperados faisant l’objet d’un wanted (avis de recherche). Avec cette seule différence qu’au milieu se joue la crédibilité de la République.

Tels les habits de Jésus à Golgotha disputés à pièces d’or par la soldatesque de Ponce Pilate qui attendent qu’il rende l’âme, la démocratie en RDC est devenu objet d’odieux marchandages dans un pays dit démocratique.

e n’est, d’ailleurs, pas la première fois puisque Katumbi avait déjà connu un blocus du même genre à Lubumbashi. Son avion avait été cloué au tarmac de Luano pendant près d’un mois, alors qu’il devait aller tenir un meeting à Kongolo.

Le monde nous regarde…

Jonas Eugène Kota

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