Moïse Katumbi victime d’un lynchage anti démocratique

Depuis qu’il a annoncé son départ de l’Union sacrée et sa candidature à la prochaine élection présidentielle, Moïse Katumbi fait l’objet d’un lynchage impitoyable de la part de ses désormais anciens partenaires de la plate-forme tshisekediste. Orchestré surtout par des cadres de l’Udps, ce lynchage va du déni de sa nationalité congolaise aux critiques de son « supposé » bilan à la tête du Katanga en passant par son instabilité dans les alliances politiques.

Les observateurs craignent, au regard de ces attaques, que Katumbi fasse l’objet de restriction de ses droits et libertés, alors qu’il bataille ferme devant la justice dans l’affaire qui l’oppose au français Beveragi. Une affaire dans laquelle on parle d’injonctions politiques venant, une fois de plus, des sociétés de l’Union sacrée et, plus précisément, de l’Udps.

Des observateurs sont unanimes pour considérer que ces attaques sont contraires aux valeurs républicaines et aux principes de démocratie. Chaque citoyen est, en effet, libre de ses choix politiques et a le droit de porter son jugement sur la marche de sa nation.

De l’île de Gorée à Genève en passant par Genval, Katumbi omni présent

Ceux qui tirent aujourd’hui sur Moïse katumbi se tirent aussi des balles dans le pied. Katumbi a, en effet, été l’un des partenaires de poids au sein de l’Union sacrée et dans la bataille qui avait débouché sur le renversement des rapports de force au sein de l’Assemblée nationale et d’autres institutions.

Après son départ du PPRD, l’ancien Gouverneur du Katanga avait été d’un apport plus que déterminent aux côtés de l’opposition radicale. Il est de notoriété publique que ce magna des mines katangaises avait apporté ses moyens financiers et son, carnet d’adresse pour renforcer le lobby de cette opposition en Occident. De l’île de Gorée à Genève en passant par Genval – la banlieue cossue de Bruxelles où l’oppositin s’ayait unie au sein d’un « Rassemblement » -, Katumbi n’avait ménagé aucun effort. Mais au finish, il n’en avait rien récolté, car il s’était retrouvé dans l’impossibilité de regagner son pays pour participer au jeu politique.

Félix Tshisekedi éclaboussé !

Une séparation politique ne tire pas un trait sur un passé dont le déni n’éclabousse pas la victime. Autant Katumbi assume ses choix politiques, autant le reste de la classe politique et de tous les congolais sont censés s’assumer face à ce choix. Le contraire prouve que ses pourfendeurs vivent mal cette séparation au point de sombrer dans l’intolérance démocratique et faire montre d’ingratitude.

Et sur un autre volet, ce lynchage anti démocratique n’est pas pour servir les intérêts politiques de Félix Tshisekedi dont la position supposée être au milieu du village se trouve mise à mal. Tout ceci se passe à son retour de Washington où le « partenaire privilégié » américain avait donné ses indications claires que ce que devraient être les prochaines élections.

JDW

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