L’administrateur du territoire de Bulungu, dans la province du Kwilu, Bernadin Mwankimi, a placé sous « couvre-feu » de 22 heures à 6 heures du matin, le territoire de Bulungu suite à la montée de l’insécurité qui prévaut dans cette partie de la province, a appris jeudi l’ACP des sources sécuritaires de cette entité. Selon ces sources, cette mesure est une réponse à la montée de l’insécurité liée aux conflits intercommunautaires entre Téké-Yaka, qui se sont étendus dans la province du Kwilu.
« Nous avons pris cette mesure par rapport à l’insécurité qui sévit dans notre territoire et qui est due à la situation qui prévaut dans le Maï-Ndombe dans le territoire de Kwamouth. Pour prévenir, nous avons pris la décision d’organiser des patrouilles pour assurer la sécurité de notre population, tout en interdisant les mineurs de ne plus circuler au-delà de 20h », a déclaré M Mwankimi.
S’agissant des rumeurs répandues faisant état de la présence des personnes de nationalité étrangère dans le territoire de Bulungu, l’autorité locale balaie d’un revers de la main cette nouvelle. Elle a rassuré qu’aucun rapport de la police signale la présence des hommes non-autrement identifiés.
Il sied à signaler que les atrocités entre les communautés Teke-Yaka ont pris des proportions incontrôlables. Elles ont atteint désormais la province du Kwilu, où la situation était confuse dans la cité de Fatundu, dans le territoire de Bagata. Des sources locales rapportent que des personnes armées non autrement identifiées, qui seraient parties de Kwamouth, dans la province de Maï-Ndombe, ont attaqué le village Bukusu dans la province du Kwilu et égorgé le chef du village après avoir incendié presque toutes les maisons.
Avec ACP