Alors que la République Démocratique du Congo affine sa posture diplomatique sur la scène internationale, certains apprentis scribouillards — plus prompts à céder à la légèreté des réseaux sociaux qu’à la rigueur de l’analyse — semblent s’être donné pour mission de saper l’un des leviers les plus efficaces de la diplomatie présidentielle : la diplomatie des réseaux portée par l’Ambassadeur itinérant du Chef de l’État, Antoine Ghonda Mangalibi.
C’est, en effet, une ignoble campagne de dénigrement qui vient d’être trahie par une tentative aussi maladroite que déplacée : celle de brocarder la récente rencontre entre Antoine Ghonda et Peter Pham, l’une des figures les plus influentes de l’establishment politique américain.
Une rencontre stratégique tournée en dérision par ignorance
Ancien Envoyé spécial des États-Unis pour la région des Grands Lacs, Peter Pham n’est pas un inconnu. Stratège reconnu, chercheur au sein du think tank Atlantic Council, il a longtemps figuré parmi les conseillers les plus écoutés de Washington sur les questions africaines. À ses côtés, Tibor Nagy, alors sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines, fut l’un des premiers à identifier en Félix Tshisekedi un partenaire crédible pour un nouveau cycle politique en Afrique centrale.
C’est d’ailleurs au travers du programme de l’Atlantic Council que s’est tissée une partie du réseau diplomatique qui, à l’époque, plaidait déjà pour une transition pacifique et crédible en RDC.
Dans le même élan, Tibor Nagy, ancien ambassadeur et sous-secrétaire d’État américain aux affaires africaines sous l’administration Trump, a, lui aussi, joué un rôle clé dans la reconnaissance internationale de Félix Tshisekedi. Il fut, avec Pham, l’un des principaux relais de plaidoyer à Washington en faveur d’une coopération renouvelée avec la RDC, au moment où la transition politique congolaise attirait toutes les attentions.
Antoine Ghonda, en renouant le fil de ce dialogue stratégique, ne fait que consolider une continuité diplomatique cohérente, en droite ligne avec la vision du Chef de l’État.
Une diplomatie concertée et assumée
Il faut le rappeler sans ambiguïté : toutes les initiatives diplomatiques menées par l’Ambassadeur Ghonda le sont en parfaite intelligence avec le Président de la République, à qui il rend directement compte. Le Chef de l’État, informé de chaque contact, encourage et apprécie ce travail de fond qui s’inscrit dans la stratégie d’influence et de repositionnement international de la RDC.
Cette rencontre avec Peter Pham s’est d’ailleurs tenue en marge du récent séjour du Président Félix Tshisekedi à New York, dans le cadre de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale des Nations unies — une séquence diplomatique dense où la RDC a su faire entendre sa voix avec clarté sur la sécurité, la gouvernance et la lutte contre la traite des personnes.
Des attaques qui trahissent leur inspiration
Dès lors, la tentative de tourner en dérision un tel rendez-vous diplomatique ne relève ni de la critique constructive, ni du débat d’idées. Elle trahit plutôt l’ignorance de ceux qui s’improvisent commentateurs politiques, sans maîtriser ni les codes, ni les enjeux de la diplomatie de haut niveau. Ces attaques, dignes de tiktokeurs à la petite semaine, ne font qu’affaiblir le front diplomatique national, à un moment où le Rwanda de Paul Kagame a levé une véritable armée numérique pour redorer son image ternie et contrer la montée en puissance de la diplomatie congolaise.
Une diplomatie congolaise qui dérange
Car c’est bien cela le fond du problème : la diplomatie de réseaux initiée par Kinshasa dérange. Elle ébranle, patiemment mais sûrement, le dispositif international de mensonge et de manipulation que Kigali entretient depuis trois décennies autour de la question congolaise. Et dans cette bataille d’influence mondiale, les gesticulations internes et les manœuvres de sape ne servent qu’un camp : celui de l’ennemi.
Il est temps de le dire avec fermeté : la République Démocratique du Congo n’a pas besoin de faux débats, mais de cohésion patriotique. La diplomatie se construit dans la durée, avec discrétion, constance et intelligence. Et c’est précisément ce que fait Antoine Ghonda, avec la confiance et l’appui du Chef de l’État.
Jonas Eugène Kota

