RDC : Showbuzz dément maladroitement l’interdiction de parole infligée à Ensemble pour la République

Les responsables de la salle Showbuzz se sont fendu, mercredi soir, d’un communiqué dans lequel ils tentent de dégager leur responsabilité sur la non tenue de la conférence de presse d’Ensemble pour la République dans ce cadre. Ils arguent le fait que la salle n’était pas réservée et que le paiement n’était pas effectué préalablement.
Ce communiqué a surpris aussi bien les organisateurs que la vingtaine de journalistes qui ont vécu la scène du début à la fin, parce que tous ont vécu la scène alors qu’ils se trouvaient à l’intérieur de la salle et non dehors.

Au bout du compte, on peut conclure que ces responsables ont été victimes des commanditaires de cette déconvenue qui leur ont abandonné la patate chaude entre les mains pour dégager leur propre responsabilité. Showbuzz se livre donc à des dénégations maladroite d’une responsabilité qui ne l’incombe pas.
Les faits sont clairs pour renseigner que Me Hervé Diakiese et Olivier Kamitatu avaient rencontré, à leur arrivée, une préposée de la salle auprès de qui l’argent a été payé. C’est à partir de ce paiement que la salle a été ouverte et mise à la disposition de l’organisateur.
Les journalistes, une vingtaine de la presse locale et étrangère, ainsi que les cadres d’Ensemble pour la République vont accéder à la salle et s’installer. Les techniciens de CMCT, logisticien de la campagne de Katumbi, vont accéder à la régie de la salle pour arranger la lumière et la sonorisation avec le concours des techniciens de la salle.
Pendant ce temps, d’autres ouvriers apprêtent le podium en amenant chaises, tables et nappes.
Tout ceci prend un peu de temps et les journalistes commencent à s’impatienter. Hervé Diakiese les approche pour les calmer. Il offre quelques rafraîchissements achetés au comptoir situé dans les installations même de la salle.
C’est sur ces entrefaites que la même préposée de la salle, vêtue d’une culotte et perchée sur de hauts talons, va rappeler Diakiese et Kamitatu au bureau pour leur signifier que la salle n’est plus à leur disposition et leur restituer l’argent.
Cette reconstitution des faits suffit pour démontrer que tout ce monde, organisateurs comme journalistes, ne pouvaient pas accéder de leur propre chef dans cette salle privée sans que quelqu’un ne leur ait ouvert les portes. Et ces portes ne leur auraient pas été ouvertes si la réservation et le paiement n’avaient pas été effectués.
De même, les techniciens extérieurs n’auraient pas accédé à la régie et commencé à manipuler les équipements de son et lumière s’ils n’avaient pas reçu les autorisations nécessaires et justifiées par le paiement préalable.
Tout est donc clair que les responsables de Showbuzz ont cherché à couvrir maladroitement des agents des services auteurs réels de cette interdiction d’une manifestation qui a engendré la violation des libertés de réunion et d’expression. L’objectif de ce blocus était d’empêcher la dénonciation de l’interdiction d’atterrissage d’un avion de la flotte de campagne électorale de Moïse Katumbi.

A.O

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