Depuis ce lundi en début d’après-midi à Kisangani, Moïse Katumbi a pris la route pour le Palais de la Nation. Le chairman a fait chorus avec tout Boyoma en lançant la conquête de la Présidence au cours d’un meeting place de la poste qui a vomi du monde.
Cet espace historique, servant de point de ressourcement du fait que Lumumba y avait travaillé, était cerné de monde jusque sur les façades arrière au podium. Les images qui jonchent les réseaux sociaux ont immortalisé des grappes humaines agglutinées depuis tôt le matin, en ce lundi pourtant ouvrable, pour attendre Katumbi et écouter sa déclinaison du nouveau Congo qu’il est allé leur proposer.
«y en a marre, au revoir Félix Tshisekedi»
Dès son arrivée, Katumbi a fait chorus avec la foule d’où émanait, spontanément et sans équivoque, un retentissant « y en a marre, au-revoir Tshisekedi ». Devant cette foule immense que le soleil ardent n’a pas découragé, le candidat n°3 a décliné «Tolembi pasi», son programme destiné à mettre fin à la guerre, à l’injustice sociale et à la misère de la population ; à enrayer la corruption et le détournement des deniers publics, à renforcer l’économie du pays et améliorer le social de la population.
La sécurité occupe une place prépondérante dans ce programme et Moïse Katumbi n’a pas loupé le régime sortant qu’il a accusé d’avoir recruté les mercenaires à l’Est au lieu d’augmenter les salaires des militaires et des policiers.
«Celui qui nous accuse d’être les candidats de l’étranger mais c’est bien lui qui a recruté les mercenaires étrangers au lieu d’augmenter les salaires des militaires et renforcer les capacités de l’Armée et de la Police pour défendre l’intégrité du territoire et sécuriser les personnes et leurs biens», a-t-il dit, demandant à la population de rejeter le régime des promesses et de la taxe illicite RAM, de voter utile, de voter pour lui parce qu’il a l’ambitieux projet de construire une armée véritablement républicaine, bien équipée avec des soldats bien formés et bien payés.
a.O
