UNPC : Sans titre ni qualité, JM Basa et Dieunit Kanyinda continuent d’émettre des cartes de presse pirates

Alors que l’UNPC a suspendu la délivrance de la carte de presse depuis janvier 2022 sur une résolution des états généraux de la presse en attendant la réorganisation de cet organe faitier des journalistes, cette carte professionnelle continue d’être émise par des personnes sans titre ni qualité. Les dernières en date ont été délivrées ce week-end même par ces personnes qui continuent de braver aussi bien l’ensemble de la profession que les lois et Règlements de la République, sans oublier les statuts et le règlement intérieur de l’UNPC encore en vigueur.

Ces cartes pirates portent les signatures de Jean Marie Basa et Dieunit Kanyinda, tous ceux anciens membres de la commission de la carte qui n’en font plus partie et aujourd’hui ne pouvant plus se présenter comme journalistes en raison de leurs nouvelles responsabilité. En effet, le premier avait déjà été exclu de la présidence de la commission de la carte pour plusieurs manquements et escroquerie, dont l’émission des cartes clandestines alors que l’UNPC avait déjà diffusé un communiqué officiel annonçant la suspension de la délivrance.

Aujourd’hui, Jean Marie Basa figure dans l’arrêt du cabinet du ministre des sports où il preste officiellement comme chargé d’études. A ce titre, il n’a plus le droit de se prévaloir de la qualité de journaliste ; et l’exclusion dont il est frappé ne lui donne plus le droit d’engager la commission de la carte.

Quant à Dieunit Kanyinda, il est aujourd’hui à la fois chargé de communication à l’IGF et mandataire public (administrateur à la RTNC). Ces deux titres l’excluent de la qualité de journaliste et il ne peut donc plus s’en prévaloir et, moins encore, engager l’UNPC par la commission de la carte.

Il est donc clair que Jean Marie Basa (récidiviste) et Dieunit Kanyinda, qui n’ont jamais démenti ces forfaits mis à leur charge, se rendent coupables d’actes d’escroquerie indigne de leur statut d’agent de service public conformément au code de bonne conduite, et devraient être sanctionnés pour cela. La même infraction, doublée de l’usurpation d’identité ainsi que de faux et usage de faux, devrait leur être opposée pour qu’ils en répondent devant la justice qui peut aussi s’autosaisir.

de même, les détenteurs de ces cartes pirates, pourtant bien informés que leur délivrance est suspendue, doivent être poursuivis pour complicité.

JDW

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