Des acteurs sociopolitique sans foi ni aucun respect aux morts selon les valeurs humaines admises ont poussé leur outrecuidance jusqu’à vouloir faire commerce de la mémoire de feu le Sénateur et ancien Gouverneur du Bas-Uélé, Valentin Senga Paysayo. Instrumentalisant des membres de famille de l’illustre disparu pour des besoins bassement pécuniaire et des visées politiciennes dans la province du Bas-Uélé dont Valentin Senga était un poids lourd incontestable, ces pêcheurs en eaux troubles sont allés jusqu’à instrumentaliser la faiblesse de certains médias pour distiller des attaques ouvertes contre une autre native de la province, à savoir la Sénatrice et questeur du Sénat, Carole Agito Amela. Victime également de son aura et du profond respect qu’elle avait pour l’illustre disparu dont la mémoire a ainsi été irrévérencieusement exploitée, Carole Agito s’est faite descendre en flamme au motif que c’est elle qui aurait demandé que le défunt soit inhumé en Belgique et non en RDC, son pays.
Heureusement, la mise au point officielle vient de la famille même du défunt qui livre les vrais tenants et aboutissants des obsèques de feu Valentin Senga. C’est son propre frère qui, dans une mise au point à la presse, révèle que les obsèques de l’ancien Sénateur s’étaient déroulés selon ses dernières volontés, disculpant ainsi Carole Agito de toutes ces accusations qui ont failli écorcher son image. La mise au point de la famille démontre aussi que le rôle de la Senatrice Agito s’est limité, en sa qualité de Questeure, à remettre les fonds pour l’enterrement conformément aux textes y relatives du Sénat , vu que Valentin Senga avait versé ses cotisations lorsqu’il était Sénateur pendant cinq années dans la législature de 2007 à 2012.
Maxence Senga Saidi, frère cadet du défunt, déclare que personne, au sein de sa famille, n’avait été mandaté pour formuler la moindre plainte sur les conditions d’inhumation de son illustre frère. Il ajoute que l’environnement et le lieu d’enterrement de feu Valentin Senga relèvent des dernières volontés de ces derniers exprimées aux dernières heures de sa vie dans une confidence faite sur son lit d’hôpital de Bruxelles à l’honorable Mozagba, patriarche du peuple zande.
C’est à ce dernier que Valentin Senga avait exprimé son souhait d’être inhumé à Bruxelles où vit son fils afin que celui-ci veille sur sa tombe.
Au patriarche Mozagba Ngbuka, Valentin Senga avait aussi demandé que ses obsèques se passent dans l’intimité familiale.
Quant aux accusations de tripatouillages des cotisations et autres frais funéraires dont ceux débloqués par le Sénat dont le défunt avait été membre dans une précédente législature, le frère cadet des Senga reconnaît que la famille a bel et bien reçu l’enveloppe dont la questeur Carole Agito était porteuse. La famille a également reçu les contributions du gouvernement provincial du Bas-Uélé ainsi que celles des amis et connaissances à qui elle (la famille) réitère sa profonde reconnaissance.
Au nom de sa famille Maxence Senga prévient : « Aucun acteur politique n’a le droit d’utiliser le nom de notre frère pour régler des comptes à ses adversaires politiques » avant de lancer, toujours au nom de la famille, un appel « à l’humanisme des uns et des autres pour le repos éternel de l’âme de celui que tous avons aimé de son vivant ».
Et de souligner encore qu’aucune « personnalité scientifique, politique ou traditionnelle n’a usé d’une quelconque influence sur le choix du lieu d’inhumation de notre regretté frère » et que « jamais la famille n’a exploité la mémoire de notre regretté frère à des fins commerciales pour se remplir les poches ». Ou encore que « sous aucune forme que ce soit, la famille n’a donné mandat à une tierce personne pour régler des comptes à des personnalités politiques sous prétexte qu’elles ne nous pas assistés lors des funérailles de notre regretté frère » pour qui il demande à l’opinion nationale de « garder une pensée pieuse ».