Alors qu’il ne manifestait aucun signe de malaise au soir du mardi 25 juillet, le syndicaliste a été retrouvé mort le mercredi 26 juillet dans sa chambre à l’hôtel Mangoustan de Kisantu où il logeait et non à Mbuela Lodge, site des travaux de la commission paritaire Gouvernement-banc syndical.
Le monde de l’enseignement et du syndicalisme en RDC est sous le choc de la disparition inopinée d’Emery Masunga en plein travaux de la commission paritaire Gouvernement-banc syndical en vue de préparer une rentrée scolaire apaisée en septembre prochain. Les deux partenaires se retrouvent pour la quatrième fois dans ce cadre au site hôtelier et touristique de Mbuela Lodge à Kisantu, territoire de Madimba dans la province du Kongo Central.
Travailleur infatigable et dévoué à la cause de l’éducation des enfants au travers de meilleures conditions de vie et de travail de l’enseignant, Emery Masunga ne s’est jamais ménagé dans son engagement syndical. Et sa détermination n’avait pris aucune ride dans le cadre de ces négociations dites de « Mbuela IV ».
C’est donc avec émoi et effroi que ses collègues et partenaires vont apprendre son décès inopiné le matin du mercredi 26 juillet alors que la veille, Masunga, Vice-président du Syndicat national des enseignants, n’avait affiché aucun signe d’un quelconque malaise.
À ce stade, le mystère demeure encore épais sur la cause et les circonstances de cette mort brusque. On retient seulement que le corps sans vie d’Emery Masunga a été retrouvé dans sa chambre à l’hôtel Mangoustan où il logeait, et non à Mbuela Lodge qui est plutôt le site des travaux de la quatrième commission paritaire Gouvernement – banc syndical sur les conditions salariales et de travail des enseignants.
En attendant d’elucider donc les circonstances de cette grosse perte, le ministre de l’Epst, Tony Mwaba, pleure un fervent partenaire a l’éducation qui part trop tôt.
« Nous venons de perdre inopinément Monsieur EMERY MASUNGA, participant actif aux assises convoquées à Mbuela Lodge dans le Kongo Central », écrit-il sur son compte tweeter avant de donner ce témoignage : « Il est demeuré syndicaliste jusqu’à la mort, comme il aimait bien le répéter dans un refrain ! Il a donc accompli sa mission avec bravoure, car il est tombé debout sur le champ de bataille à un moment inattendu, pendant qu’on avait encore besoin de lui ».
JDW