C’est dans un ballon bien mouillé que le coach de la délégation sportive burkinabè a donné un coup d’envoi bien particulier des Jeux de la Francophonie. Perché sur la colline inspirée, le frère africain se plaignait de ne pas savoir se laver ni de faire ses soins intimes, chose grave pour les musulmans.
Le site d’hébergement de l’Unikin en est donc venu à manquer l’eau, mais les officiels des Jeux, apeurés, se sont perdus en dénégations, en justificationd et même en démentis, mais les images parlent plus que mille démentis.
Telle cette vidéo de citernes de la Regideso dribblant les embouteillages à travers la ville pour aller, comme dans une course de relais, déverser des torrents d’eau dans des bacs afin d’approvisionner les athlètes.
Isidore Kwandja, le patron des Jeux, aura beau nier cette touche de main au beau milieu du petit rectangle, la VAR, elle, n’a rien raté…
La colline du campus universitaire a même inspiré le positionnement d’un contingent d’agents de la Regideso sur place pour veiller au grain. Cinq chambres auraient été disponibilisées pour héberger ces plombiers aux allures de sapeurs pompiers pour éteindre, non pas tout départ de feu, mais tout départ d’eau du campus…
