Coopération judiciaire : Dieudonné Kamuleta rencontre Laurent Fabius, le Président du Conseil constitutionnel français

Poursuivant son séjour en Europe, et après Monaco où il s’est entretenu avec le Président du Tribunal Suprême de cette importante Principauté, Le Président de la Cour constitutionnelle et Président du Conseil suprême de la magistrature de la RDC, Dieudonné Kamuleta, a rencontré, à Paris, le Président du Conseil Constitutionnel français. Avec, à ses côtés, deux juges de sa haute juridiction, Jean-Pierre Mavungu et François Bokona, Dieudonné Kamuleta a échangé avec l’ancien Premier ministre français d’abord à huis clos sur les bonnes pratiques et expériences relatives à la justice constitutionnelle et contentieux électoral.
Le Président Dieudonné Kamuleta a, à cette occasion, défendu avec brio l’honneur et la dignité de la République Démocratique du Congo.
En effet, le choix du Conseil Constitutionnel français ne relève pas du hasard. Il tient à la forte expérience de cette haute juridiction sur la justice constitutionnelle et le contentieux électoral. Il semblait ainsi tout à fait légitime que la Cour Constitutionnelle de la RDC se rapproche de cette haute juridiction française.
Dans son souci de renforcer le rôle de la Cour Constitutionnelle de la RDC en tant que gardienne juridique de la suprématie de la Constitution, fondement de l’état de droit démocratique, le Président Kamuleta a voulu s’enquérir du fonctionnement du Conseil Constitutionnel français dans la réalisation de ces missions traditionnelles.

A tous ces éléments pertinents s’est ajouté la carrure même du Président Laurent Fabius. Il est l’un des rares hommes d’État français à s’être retrouvé, à travers ses différentes fonctions, dans les différentes branches du pouvoir : Il a été dans l’Exécutif, le Législatif et à présent dans le Judiciaire.
Le Président Fabius représente à lui seul une bibliothèque de la République française et une référence. Face à lui, le Président Dieudonné Kamuleta n’a pas manqué d’épingler l’épineux problème de la violence dans la partie Est de la RDC, provoquée par la guerre d’agression menée par le Rwanda.
La rencontre s’est poursuivie par une séance de travail avec les services du Conseil Constitutionnel français sous la supervision du Secrétaire général de cette institution. Il s’agit notamment du service de la documentation et de l’aide à l’instruction.

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