Transport routier : Les « wewa » s’équipent des casques de chantier ou de cyclistes

Les transporteurs à moto communément appelé « wewa » ne tarissent pas d’imagination quand il s’agit de s’affranchir des règles de conduite sur la voie publique, même quand il s’agit de leur propre sécurité et de leurs passagers. Après avoir longtemps résisté à l’achat des plaques d’immatriculation, c’est à présent au tout du port de casque qu’ils se montrent imaginatifs.

Sous prétexte que le casque approprié coûterait cher, qu’il aurait augmenté de prix, qu’il serait trop gros et encombrant ou encore qu’il serait introuvable, les wewa se sont rabattu sur les casques de chantier. On les voit, en effet, arborer des petits casques jaunes ou rouges posés au sommet du crâne et fixés au moyen d’une petite sangle.

D’autres choisissent de les poser au-dessus du phare avant au lieu de les porter. Pendant ce temps, leurs passagers n’ont rien pour se protéger.

D’autres encore, plus irresponsables ou blagueurs, ont écumé les « bilokos » (marchés d’objets de seconde main) où ils ont trouvé des casques de cyclistes. Pas très commodes, surtout pour les passagers avec la pointe du casque tournée vers l’arrière.

Cette pratique contraire aux règles de conduite et de sécurité est en train de prospérer au risque que ces objets soient considérés comme appropriés. Il revient à l’autorité attitrée d’y mettre fin et de rediriger tout le monde vers les vrais casques.

A.O

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