La salle des congrès du Palais du peuple a vibré, ce samedi 8 mars 2025, au rythme du culte œcuménique qui y a été tenu à l’occasion de la Journée Internationale des Droits des Femmes.
Tôt le matin, la bâtisse chinoise a été prise d’assaut par des femmes de toutes les catégories et conditions sociales venues des quatre coins de la ville. Et la pluie qui s’est abattue sur la capitale en milieu de matinée n’a pas réduit les ardeurs de ces femmes qui ont bravé les flots et continué à affluer même après le début le culte qui a aussi connu la participation de la Première ministre, représentante du chef de l’État.
Sous une organisation assurée par Léonnie Kandolo Omoyi, Ministre du Genre, Famille et Enfant, et ses équipes, la journée de célébration a été animée par la chanson chrétienne dans une salle éprise d’hommages et de solidarité avec la femmes éplorées de l’Est congolais actuellement sous occupation rwandaise.
Prière pour la vraie paix
La prédication du jour a été donnée par le Pasteur Joëlle Kabasele qui a fait un véritable hymne à la paix et invité l’assistance à élever les prières vers l’Eternel afin que cette paix, la vraie, revienne au pays.
« Ce pays doit avoir la paix. Nous refusons le semblant de paix. Toute paix n’est pas paix. Il y a un lieu où il y a un silence. Le 8 mars aujourd’hui, c’est un jour de souffrance à cause de la guerre, car la vie de la femme congolaise n’a pas de prix. La vie de la femme congolaise n’a pas le même prix que de celle de la femme européenne ? Nous n’avons plus besoin de fausse paix », a déclaré la pasteur Joëlle kabasele.
La Première ministre Judith Sumwina, est revenue, dans son mot de circonstance, sur les graves violations des droits humains dont sont victimes les femmes et les filles dans les zones occupées. Elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à renforcer les politiques de protection et de soutien aux victimes tout en insistant sur l’importance de l’autonomisation des femmes.
La cheffe du Gouvernement a, à ce sujet, souligné qu’une société forte et pacifique ne peut se construire sans la pleine participation de la femme.
De son côté, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Léonie Kandolo Omoyi, a, dans un message diffusé, salué la résilience des femmes congolaises et leur courage face à l’adversité. Elle a sublimé leur rôle dans la reconstruction du pays, en particulier dans les régions de l’Est.
De même a-t-elle encouragé toutes les Congolaises à continuer de lutter pour leurs droits et pour un avenir meilleur et à soutenir les forces armées de la RDC dans leur quête de restauration de la paix en RDC.
« Les femmes de la RDC sont des guerrières, non seulement dans la résistance contre l’oppression, mais aussi dans la quête de la paix et du développement. Leur courage et leur détermination doivent être un exemple pour tous les Congolais, à tous les niveaux de la société », a-t-elle fait savoir.
Ces adresses ont été suivies par le dépôt des enveloppes dans la caisse de solidarité dédiée aux FARDC et aux populations de l’Est qui subissent directement les affres de l’occupation rwandaise.
Cette collecte avait également pour but de renforcer les efforts de soutien humanitaire et de solidarité envers ces vaillants fils du pays qui risquent leurs vies pour protéger le pays et ses citoyens.
JEK
