A l’occasion de la Journée Internationale des droits de la femme célébrée chaque 8 mars, la Ministre du genre, famille et enfant de la RDC a lancé un appel au soutien de la femme éplorée vivant dans les territoires occupés par l’agresseur rwandais. Dans un message à la Nation, en effet, Léonnie Kandolo Omoyi a décrit un contexte de guerre qui caractérise la célébration de cette journée; une guerre imposée par le Rwanda et ses supplétifs du M23/AFC et qui a occasionné « la crise humanitaire la plus longue de notre époque ».
« Basée sur la cupidité et la convoitise de nos richesses », a poursuivi la Ministre du GFE, cette agressions soumet les femmes et les jeunes filles congolaises à des traitements qui leur retirent leur droit à la vie. Victimes des assassinats, ces femmes ont perdu leur droit à la dignité, tandis que leur corps est devenu un champ de bataille.
« Nos mères, nos sœurs et nos filles sont violées, mutilées, abandonnées sur les routes sans sépulcres, dans l’insécurité permanente et des déplacements forcés « , décrit encore la Ministre Kandolo. Et tout en condamnant ces atrocités, elle appelle à qualifier ces massacres et ces violences de crimes contre l’humanité pour des sanctions appropriées contre leurs auteurs.
Par ailleurs, tout en saluant le courage des FARDC et des Wazalendo, la Ministre du GFE invite les Congolais à les soutenir ainsi que leur Commandant suprême, Félix Tshisekedi, dans ses efforts pour la pacification du pays.
Revenant à nouveau sur la JIF, elle a rappelé que loin d’être un objectif à atteindre, la célébration de cette journée doit se traduire par la conjugaison continue des efforts pour réunir les conditions nécessaires pour un monde juste et pacifique. Et dans cette perspective, elle a appelé la communauté à compter sur la femme qui a un rôle spécial à jouer dans la construction de la paix.
JDW