La communauté internationale a célébré, ce mercredi 20 novembre 2024, la journée internationale des droits de l’enfant qui, cette année, était placée sous le thème : « Ecoutons l’avenir; Défendons les droits de l’enfant». Par ce thème, les Nations-Unies veulent faire comprendre à l’humanité qu’« écouter les enfants, ce n’est pas seulement respecter leur droit à s’exprimer, c’est aussi comprendre leurs idées pour bâtir un monde meilleur et tenir compte de leurs priorités dans le cadre des mesures que nous prenons aujourd’hui ».
Ce 20 novembre, la célébration de cette journée en était à la 35ème année de l’adoption de la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) par l’Assemblée générale des Nations Unies, en 1989 ; convention qui marquait l’institution de cette journée.
En République démocratique du Congo, la journée mondiale des droits de l’enfant a été marquée par une célébration présidée au palais du Peuple par la Ministre du genre, famille et enfant. A cette occasion, la Ministre Léonie Kandolo a attiré l’attention sur le fait que le thème de cette année, « très interpellateur, nous invite à prendre la mesure de notre responsabilité en tant que parent, famille, gouvernement à l’endroit de nos enfants ».
« Ecouter l’avenir, a-t-elle poursuivi, c’est prendre conscience que nos enfants représentent par-dessus tout le développement, la prospérité de notre pays ». Et de poursuivre encore : « Ecouter l’avenir c’est intérioriser que notre lendemain ne peut se construire sans eux mais plutôt par eux, avec eux et pour eux ».
Pour ces raisons, Léonie Kandolo a estimé qu’il « convient de leur offrir un environnement dans lequel se forgera une nation congolaise citoyenne, inclusive, éprise de paix et d’amour ». Cette perspective passe, toujours selon elle, « par la protection des droits de l’enfant mis à rude épreuve à travers le monde par les conflits armés, les guerres, les diverses formes de violences, de discriminations, de la traite des enfants et de leur exploitation », etc.
La Ministre du genre, famille et enfant, a, pour toutes ces raisons, dénoncé « la guerre nous imposée par le Rwanda et ses supplétifs M23etconsorts » ; une guerre qui « cause de nombreuses violences à l’encontre de nos enfants à l’Est de la République.
Rappelant, les recommandations de la première conférence ministérielle sur l’élimination des violences contre les enfants tenues voici deux semaines à Bogota, en Colombie », la Ministre Kandolo a fait savoir que ce forum « a permis de réaffirmer les engagements fermes des nations du monde, en particulier la République Démocratique du Congo, pour l’élimination de toutes les formes de violences à l’encontre des enfants ».
Elle a également rappelé et salué l’engagement du Président Félix Tshisekedi en faveur des enfants Congolais notamment à travers la lutte contre l’impunité à travers la gratuité de l’enseignement primaire, la couverture santé universelle à travers la première subvention de la gratuité de la maternité et des soins du nouveau-né, la lutte contre les mariages d’enfants à travers le Plan d’Action National pour mettre fin aux mariages d’enfants, la démobilisation des enfants soldats et la campagne «Tolérance Zéro Immédiate» mis en œuvre par la Première Ministre Judith Suminwa.
Tout ceci, a conclu la Ministre Léonie Kandolo, constitue « autant de preuves éloquentes qui témoignent son engagement ferme à assurer la protection des droits de l’enfant Congolais ».
Interpellant de nouveau la société, Léonie Kandolo a fait voir qu’écouter l’avenir, « c’est encore interpeller la famille dans son rôle de co-protecteur des droits de l’enfant ». La famille, a-t-elle poursuivi, « doit rester un espace précieux d’éducation, du respect, de lutte contre toute forme de violences et discriminations basées sur le genre et d’apprentissage à la Masculinité Positive mais aussi un lieu privilégié où doit régner l’égalité des chances et de droits pour tous ».
Et aux enfants, la patronne du genre, famille et enfant, a dit que la connaissance de leurs droits fondamentaux est essentielle pour construire leur avenir et réaliser leurs rêves pour assurer la relève dans la construction du Congo toujours plus prospère. « Ecouter l’avenir, c’est aussi dire combien nous vous aimons et nous nous engageons à assurer pleinement la protection de vos droits », a-t-elle conclu.
JDW