RDC/Conseil de sécurité : Zénon Mukongo réitère l’attente du soutien de l’ONU à la SAMIRDC qui remplace la Monusco

L’Ambassadeur et représentant permanent de la RDC aux Nations Unies a présenté, le 8 juillet 2024 au Conseil de Sécurité de l’ONU, l’approche et l’attente de son pays sur le soutien annoncé des Nations-Unies à la nouvelle mission de l’Afrique australe en RDC (SAMIDRC) qui doit remplacer la MONUSCO en cours de désengagement. Rappelant que ce soutien est conforme au mandat confié au Secrétaire Général de l’ONU par le Conseil de sécurité au sujet du déploiement de cette mission austro-africaine, Zénon Mukongo a fait savoir aussi que ce soutien, qui est conforme aux attentes de la SADC exprimées au SG de l’ONU par une lettre datée du 30 mars 2024, « inclut des moyens aériens, de transports terrestres, d’infrastructures, la remise des installations de la MONUSCO lors de son retrait, des ressources financières pour compléter le budget de la SAMIDRC pour l’achat de drones et de transport aérien stratégique, ainsi que des plateformes de collecte d’informations et de renseignements ».

Le permanent de la RDC à l’ONU a rappelé, par ailleurs, que « cette demande de soutien logistique et de collaboration entre la MONUSCO et les forces régionales, particulièrement celle de la SADC, n’est pas une première. Grâce à cette collaboration, à la demande de notre Gouvernement, la MONUSCO avait mis en place la Brigade d’Intervention Rapide (FIB) qui avait réussi à défaire les M23, soutenu jadis par le Rwanda, en 2012 ».

Le Gouvernement congolais, fait encore savoir l’Ambassadeur Mukongo, a, « faute de mieux », jeté son dévolu sur la seconde option de soutien parmi celles proposées par le Secrétaire général de l’ONU. Cette option consacre « une utilisation limitée des moyens logistiques et des capacités militaires de la MONUSCO, en espérant que ce dispositif permettra à la SAMIRDC ». Tout en espérant que cette option et ces choix permettront « de couvrir les besoins de son mandat logistique et opérationnel », la représentation congolaise à New York « appelle à la bonne conscience des membres du Conseil de Sécurité de faire preuve de réalisme et de tenir compte des statistiques écœurantes de la crise à l’Est de la République Démocratique du Congo, qui dure depuis bientôt trois décennies, avec un bilan humain de plusieurs millions de morts et une situation humanitaire catastrophique de plus de 7,2 millions de déplacés internes ».

JEK

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *