Législatives 2023 : La Cour constitutionnelle ouvre l’examen des requêtes des candidats présumés tricheurs ce lundi

La Cour constitutionnelle va ouvrir, ce lundi 5 février, l’examen du contentieux des candidats à la députation nationale dont les suffrages avaient été annulés par la CENI pour cause de tricheries. L’extrait de rôle du greffe de la Haute cour annonce 62 requêtes qui doivent ainsi être examinés.
La CENI avait annulé les suffrages de 82 candidats au terme d’une enquête qu’elle avait ouverte à la suite de la clameur publique sur de nombreux actes de tricherie dont la détention, par certains candidats de l’Union sacrée, des machines à voter. 32 de ces candidats avaient saisi la Cour de cassation qui se déclarera incompétente.
L’un des concernés, Justin Kalumba Mwana Ngongo, figure cependant sur la liste provisoire des députés proclamés élus par la CENI. Un cas qui avait soulevé des remous avant que la CENI ne laisse entendre que Justin Kalumba avait introduit un recours qui avait été accepté. Une réaction qui n’avait pas convaincu une partie de l’opinion estimant qu’il s’agissait plutôt d’une pirouette de la centrale électorale pour camoufler ses dysfonctionnements qui ont vu figurer ce cas sur ses listes provisoires des élus.

Certains observateurs estiment que ce contentieux n’aboutira à rien et que, comme à la Cour de cassation, les requérants vont vivre juste une formalité avant que leurs requêtes soient déclarées non fondées. À moins qu’à son tour la Haute cour se déclare incompétente, cette situation est un cas de figure qu’aucun texte légal ou réglementaire ne prévoit.

A.O

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