Les agences caritatives et humanitaires qui ont réceptionné des dons de Moïse Katumbi en faveur des nécessiteux sont interdites de les distribuer aux bénéficiaires. Cette situation s’observe au Nord-Kivu, en proie à une forte crise humanitaire et dans la Province Orientale qui a récemment enregistré plus de 25.000 déplacés suite aux tueries entre lengola et mbole dans ville etde Kisangani.
Au Nord-Kivu, Moïse Katumbi avait visité le camp des déplacés de Kanyarushinya où il avait personnellement convoqué au moins 100 tonnes de vivres et non vivres. Chargée de son acheminement et distribution aux bénéficiaires, la Caritas s’est vue obliger d’entreposer ce don par les autorités de la ville de Goma.
Patrick Mundeke, cadre d’Ensemble et candidat aux législatives nationales dans cette ville, fustige cet acte inhumain, tandis que les déplacés victimes de cette décision arbitraire ont lance un cri d’alarme pour que cette bouée de sauvetage leur parvienne.
À Kisangani (Tshopo), la gouverneure Madeleine Nikomba, dont une mesure dans la gestion du domaine foncier est à la base de récents affrontements meurtriers dans la commune de Lubunga, a interdit l’ouverture du bloc opératoire de l’Hôpital général de Makiso, retapé et doté d’un important lot d’équipements modernes par Moïse Katumbi. Cet ordre a été expressément donné par le ministre Provincial de la Santé.
À Goma et Kisangani ce sont également des ambulances qui ont été arraisonnés, sans oublier des dizaines de milliers de bâches qui doivent aider les déplacés à se protéger des intempéries en cette période pluvieuse.
Des Ong se sont levées pour dénoncer ce blocus par des autorités qui, pourtant, n’appporte aucune assistance, surtout aux multiples camps des déplacés au Nord-Kivu. Les déplacés sont obligés d’aller mendier dans les quartiers environnants.
JDW
Crise humanitaire : Les dons de Moïse Katumbi interdits de distribution à Goma et Kisangani
