L’opération d’enregistrement des candidatures pour les élections législatives nationales, qui vient d’être suivie de celles des provinciales et des municipales, ne cesse de suscité de l’étonnement auprès des observateurs. Étonnement au regard de cette légèreté qui fait de cet exercice juste une formalité passoire qui valide et laisse filer des candidat à la candidature sans qu’ils en aient qualité.
Il est vrai qu’à ce stade il faut attendre les listes finales pour juger du profil de ceux qui prétendent avoir les capacités de défendre les intérêts des Congolais. Mais on constate plusieurs curiosités dont le cas de personnes ayant déjà acquis des nationalités étrangères mais qui ont déposé leurs dossiers, et ceux-ci ont été dûment enregistrés.
Ces cas s’observent surtout à l’intérieur du pays où ces étrangers ont préféré aller infiltrer le processus électoral en espérant qu’ils y passeraient inaperçus. Malheureusement, la CENI n’a pas prévu suffisamment de filtres pour les démasquer, notamment l’affichage quotidien des listes des candidats enregistrés pour permettre à toute personne détenant des informations sur ces impétrants de se manifester. Plusieurs personnes parmi ceux qui évoluent au sein des institutions publiques jusqu’au sommet sont ainsi concernées.
On peut se demander comment la CENI, qui les laisse passer à l’enregistrement, fera pour les éliminer des fichiers définitifs sans finir par mettre les électeurs devant des faits accomplir… Et que l’on ne s’étonne pas à retrouver ces canadiens, français, belges, suisses, britanniques et autres dans nos assemblées délibérantes…
JDW