Louise Mushikiwabo , Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), ne viendra pas à l’ouverture des neuvièmemes Jeux de la Francophonie qui interviennent ce vendredi 28 juillet à Kinshasa. Dans un communiqué ce mardi, la porte-parole de l’OIF, Oria K. Vande Whegh, a démenti l’annonce de Patrick Muyaya, Ministre congolais de la Communication et médias, qui indiquait que Mushikiwabo serait de la partie au nom de la tradition et du des Jeux qui veulent que le patron de l’OIF apporte sa présence à l’officialité de la cérémonie.
Dans sa justification, la porte-parole de Mushikiwabo a fait savoir que le Gouvernement congolais s’était fermement engagé à ce que son ministre congolais des affaires étrangères effectue le déplacement de Paris pour remettre, en mains propres, l’invitation à la Secrétaire générale. Le rendez-vous n’a plus eu lieu et Mushikiwabo ne a décliné son déplacement pour déléguer l’administratrice de la Francophonie, Caroline St-Hilaire, qui est arrivée à Kinshasa en fin d’après-midi de ce mardi.
En fait d’invitation non transmise, l’absence de la SG de l’OIF tient plutôt de la crise qui règne entre Kigali et Kinshasa suite au soutien rwandais aux rebelles du M-23. Une crise qui avait déjà poussé la CENI, sur injonction des officiels étatiques certainement, à refuser l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral sous prétexte de la souveraineté de la RDC et de la confidentialité des données de ce fichier, alors que la même OIF avait audité les fichiers des précédents cycle électoraux quand la rwandaise
