Le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature, Dieudonné Kamuleta, a reçu ce mardi 11 avril, une délégation des candidats magistrats qui, quelques heures plus tôt, avaient ténu un sit-in qui, en réalité n’avait aucune raison s’ils étaient allés s’informer à la source au sujet de leur situation. Contrairement aux allégations de personnes mal intentionnées, en effet, le processus de nomination des nouveaux magistrats suit son cours et tend vers la fin.
Pour dissiper tout doute dans le chef de ses interlocuteurs présents dans la salle d’audience, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature a fait lire les titres des dossiers contenus dans son signataire, à savoir : le rapport de contrôle et la proposition d’ordonnance portant nomination des nouveaux magistrats.
Parmi les revendications de ces candidats venus essentiellement des provinces lointaines, figurait notamment le prétexte selon lequel ils étaient bloqués à Kinshasa après le contrôle. Ce qui est totalement faux.
Le porte-parole des candidats, Kasongo Idriss Héritier, a reconnu que personne ne les bloquait dans la capitale et qu’ils y étaient restés juste par mesure de prudence. En quelques mots et avec la plus grande précision, le Président Kamuleta a expliqué à ses interlocuteurs les différentes étapes conduisant à la signature par le Magistrat suprême qu’est le Chef de l’Etat de l’ordonnance de nomination des nouveaux magistrats.
Dieudonné Kamuleta a rassuré que toutes les dispositions ont été prises pour que les critères soient respectés. Ainsi, il ne suffit pas de réussir au concours de recrutement, encore faudra t-il avoir le diplôme d’Etat en amont, mais aussi les autres titres académiques en ordre au moment de l’épreuve.
L’autre critère, et non des moindres, a été l’âge. Des équipes de contrôle étaient sur terrain, aussi bien aux services de l’EPST que des différents établissements d’enseignement supérieur pour l’authentification des documents.
Le patron du CSM a précisé aussi que la formation des nouveaux magistrats interviendra après nomination.
Magistrat depuis 33 ans, le Président Kamuleta n’a pas manqué de fustiger l’attitude de certains candidats qui se sont illustrés dans des injures gratuites vis-à-vis de la hiérarchie. Pour Dieudonné Kamuleta, il n’ y a pas de place pour l’ivraie dans la magistrature. Le Président du CSM tient, en effet, à redorer l’image de la Magistrature, ce corps noble de la nation.
A.O
