Pacification de l’Est : Tshisekedi en consultation avec la Monusco et la force EAC

Deux réunions de sécurité et de défense présidées successivement, vendredi à Kinshasa, par le Président Félix Tshisekedi, ont évalué les apports de la MONUSCO et de la Force régionale de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Est (EAC) dans la situation en République démocratique du Congo. « Il était question de discuter des missions respectives et/ou conjointes dans le cadre de la mission de la force régionale. Aujourd’hui, il était question de faire le point sur les relations entre le gouvernement et la mission onusienne suivant l’esprit de la résolution qui a été adoptée », a dit Patrick Muyaya, ministre de la Communication et des médias, dans un compte rendu fait à l’issue de la séance avec la mission onusienne.

« Dans cette résolution, il a été fait mention du plan de retrait de la MONUSCO après le renouvellement de sa mission d’un an, sur base de la résolution 26-66 du Conseil de sécurité des Nations unies.  Il a été convenu, de manière générale, qu’il soit établi un cadre qui permettra des rencontres régulières entre cette mission et le gouvernement », a-t-il ajouté.

La cheffe de la MONUSCO est revenue sur les actions de terrain consécutivement au mandat de sa structure et à son plan de retrait. « Il est clairement indiqué que le cheminement devrait être fait avec la partie gouvernementale pour mettre en œuvre, d’une façon accélérée, le plan de transition qui va être réévalué, pour que nous puissions de manière très claire, et le plus rapidement possible, avoir des résultats palpables et concrets sur le terrain dans les deux Kivu et en Ituri », a fait savoir Bintou Keita.

« La deuxième réunion, élargie aux forces kenyanes, consistait à discuter des missions conjointes respectives, lesquelles doivent être accomplies dans le cadre de la force régionale », a encore dit Patrick Muyaya.

Le Conseil de sécurité des Nations unies a prolongé jusqu’au 20 décembre 2023 le mandat de la MONUSCO. Il plafonne les effectifs autorisés de la mission à 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers,  et 1.410 membres d’unités de police constituées, rappelle-t-on. Le Conseil invite le Secrétariat général de l’ONU à envisager une nouvelle réduction du niveau de déploiement militaire de la MONUSCO, conformément à la stratégie conjointe sur le retrait progressif et échelonné de la mission.

« Ces réunions ont permis à la partie gouvernementale, à la MONUSCO et à la force kenyane de se mettre ensemble pour évaluer leurs actions communes et voir comment renforcer et planifier les opérations futures », a enfin noté le compte rendu.

Avec ACP/ Le titre est de la rédaction

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