Fonction publique : Des fonctionnaires rachètent leur mise à la retraite !

Frappés par la limite d’âge et d’autres critères, certains cadres et agents de l’administration publique casquent jusqu’à 5.000$ pour faire retirer leurs noms des listes des mises à la retraite

Alors que le ministère de la Fonction publique st à pied d’œuvre pour finaliser la deuxième phase de l’opération de mise à la retraite des agents reconnus éligibles, il s’observe des pratiques inattendues qui sont de nature à mettre à mal cette opération. Incroyable mais vrai, il s‘agit du rachat, par certains fonctionnaires, de leurs envois à la retraite alors qu’ils réunissent tous les critères requis, à commencer par la limite d’âge.

Les sources de Congo Guardian rapportent au journal en ligne que ces fonctionnaires qui refusent de partir à la retraite sont dans la tranche d’âge de 68 à plus de 75 ans et se recrutent dans les administrations dites « juteuses » de certains ministères et institutions tels que la Présidence de la République, la Primature, les deux chambres du Parlement, les mines, les finances, le budget, l’environnement, etc.

Sur le plan pratique, le rachat de la mise à la retraite s’effectue par le versement d’une somme d’argent à des préposés influents dans la chaîne de l’opération pour voir son nom retiré de la liste. Et pour y parvenir, les demandeurs vont jusqu’à dépenser des montants inattendus pour des fonctionnaires présentés comme les parents pauvres de la République. Au Palais du peuple, par exemple, une source a laissé entendre qu’un cadre de l’administration de l’une des deux chambres a casqué 5.000 dollars US et son nom a été retiré de la liste des candidats à la retraite alors qu’il est âgé d’au moins 70 ans.

Congo Guardian ignore encore l’étendue de ces pratiques par rapport au lot de plus de 5.000 fonctionnaires identifiés pour la retraite. Il est tout de même possible que ces pratiques aient touché la première phase de l’opération. La question à poser serait de savoir pourquoi des fonctionnaires, pourtant frappés par la limite d’âge et ne pouvant plus rien donner à la nation, continuent de vouloir se maintenir en activité.

Dossier à suivre

A.O

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *