De retour des vacances parlementaires, le Député national Xavier Bonane Ya Nganzi se dit inquiet de l’insécurité croissante dans les territoires de Dungu et de Watsa, province du Haut-Uélé. En proie à une insécurité d’assez basse intensité depuis les années 2088, Dungu étaity jusque-là victime des attaques de la rébellion ougandaise de LRA et des exactions des éleveurs Mbororo surarmés et qui opèrent également dans le Bas-Uélé.
Aujourd’hui, s’inquiète l’élu de Dungu, on assiste à des incursions des rebelles et des terroristes venus de l’Ituri et du Nord-Kivu. Ces rebelles tendent des embuscades pour enlever les paisibles citoyens, les dépouiller ou les tuer. Ces actes, poursuit Xavier Bonané, s’observe notamment à Ligbumba, Lugbaro et dans des contrées avoisinantes. Dernièrement, ces assaillants ont tué deux éléments des FARDC.
Bonane Ya Nganzi se dit articulièrement préoccupé par le risque de jonction des éléments de la Codeco, en provenance de l’Ituri, et de l’ADF venant du Nord-Kivu avec les LRA et les Mbororo. Une situation qui risque de plonger Dungu et l’ensemble du Bas-Uélé dans un cycle de violence incontrôlable avec des pillages, surtout autour des sites miniers où opèrent actuellement les malfrats.
Pour mettre fin à cette situation et prévenir l’irréparable, l’élu de Dungu attire l’attention des autorités tant civiles que militaires à Kinshasa afin qu’elles prennent la mesure du danger pour intervenir. Actuellement, ajoute-t-il, le secteur opérationnel des Uélé a fait un travail appréciable et a arrêté dernièrement 14 terroristes ADF venus tous du Nord-Kivu. « Mais si on en arrête déjà 14, cela signifie qu’il doit y en avoir déjà 100, 200 ou plus », s’inquiète-t-il.
Dans tous les cas, l’Honorable Bonane exclue la solution d’un état de siège que la population locale rejette en raison du déficit des résultats observé en Ituri et au Nord-Kivu.
JEK
