500 députés, 500 émoluments ? C’est, en tout cas, la conclusion que l’on est tenté de tiré de ce honteux débat auquel se livrent les Députés nationaux depuis le pavé de Martin Fayulu qui a déclaré qu’ils touchaient Usd 21.000 par mois.
Comme effarouchés et cherchant à cacher la vérité face à des chiffrent qui choquent et scandalisent les consciences dans un pays déchiré entre urgences et priorités, les élus du peuple s’escriment soit pour réduire ces montants, soit pour les confirmer. Il faut dire tout de suite que très peu d’entre eux sont dans ce dernier cas.
Tous les Députés qui se sont exprimé tendent à converger sur le traitement de base qui tourne autour de 15.000.000 FC (7.500$). Ils divergent tout de suite sur les autres rubriques dont les scabreux « invisibles ». Sans compter, bien entendu, des primes intempestifs octroyées à des Députés disposant pourtant d’un salaire correspondant au travail qu’ils sont appelés à faire. Personne ne peut, en effet, comprendre pourquoi un député peut recevoir une prime pour avoir participé à une plénière jusque tard dans la soirée ou pour avoir participé à un congrès.
Ce qui est sûr au milieu de tout ça, c’est que les bénéficiaires de ces montants fous sont conscients de ce qu’ils sont excessifs. Les contradictions qui fusent de partout trahissent la gène qui tenaille les élus du peuple qui sont certainement convaincus de l’injustice sociale que représente un tel traitement.
Et le silence bruyant de Christophe Mboso et son bureau n’est pas pour les réconforter. Mboso qui, lui, est assis sur une caisse noire qui s’ouvre pour des moments stratégiques bien connus ou pour faire taire certaines gorges profondes…
JEK
