Y aurait-il de l’eau dans le gaz entre Jean-Marie Tshimanga Bwana, ministre de la pêche et élevage, et la direction de l’Office national de pêche et aquaculture (ONPA) ? C’est, en tout cas, ce qu’allèguent certaines sources dans les réseaux sociaux et les salons capitonnés de Kinshasa.
Les nuages allégués seraient liés à une lutte de leadership autour de la grande acquisition, par l’État congolais, de bateaux de pêche dont l’arrivée sur les côtes congolaises serait imminente. Tshimanga Bwana entretiendrait, pour ce faire et selon ses pourfendeurs, un dédoublement de la direction de l’ONPA à travers le Directeur général adjoint, en raison de leur origine kasaïenne commune, après avoir baypassé aussi bien son Directeur général que le Conseil d’administration présidé par Henriette Wamu. L’objectif de ce bicéphalisme serait, pour le ministre et toujours selon ces sources, de faire main basse sur les finances de l’ONPA et les ressources humaines en prévision du lancement de la pêche industrielle qui augure de substantiels revenus au trésor public.
Ces accusations sont balayées d’un revers de la main par le Ministre dont les services de communication accusent plutôt des pêcheurs en eaux troubles de vouloir semer la pagaille pour des visées bien connues dans pareille stratégie.
Dans une mise au point y relative, en effet, le cabinet du Ministre rappelle tous les efforts déployés par Tshimanga Bwana pour installer l’ONPA après sa création et arracher son émargement au budget de l’État avant d’assurer combien ce dernier a toujours associé la direction générale (à travers son DG) et la PCA à toutes les démarches pour ce faire. Des démarches qui ont valu au ministre la reconnaissance, par les cadres et cadres, de » bénédiction pour l’opérationnalisation de l’ONPA ».
Tout en rappelant les dispositions légales sur la durée des mandats des mandataires publics, le cabinet du ministre dégage donc sa responsabilité de toutes les accusations avant d’assurer qu’à cheval sur la vision du chef de l’État, Tshimanga Bwana est engagé à ce qu’il n’y ait aucun conflit avec l’ONPA qui est l’un des bras du même chef de l’État pour la matérialisation de sa vision dans ce secteur.
Le DG et la PCA de l’ONPA sont les bienvenus auprès du ministre qui garantit de continuer à les recevoir aussi facilement que cela s’est toujours fait par le passé.
