Près d’une année après les élections présidentielle, legislarives et communales tenues pendant près d’une semaine en décembre 2023, la Nouvelle Société Civile du Congo (NSC), dirigée par le Coordonnateur Jonas Tshiombela, relance le dossier des 88 candidats députés nationaux et provinciaux qui s’étaient vu annuler les suffrages, notamment pour cause de tricherie, la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Dans une déclaration ce lundi 16 décembre, soit à quatre jours de l’anniversaire de la date de ces scrutins qui continuent de faire couler encre et salive, la SNCC « fustige le silence des juridictions et appelle les autorités judiciaires impliquées dans ce dossier de rendre public leurs décisions en toute indépendance en vue de rétablir les uns et les autres dans leurs droits ».
La SNCC rappelle une disposition de l’arrêt de la Cour Constitutionnelle rendu le 8 février 2924 et dans lequel cette haute Cour faisait savoir explicitement que « annulation d’un scrutin ou des suffrages exprimés en faveur d’une liste de partis politiques, des regroupements politiques ou d’un candidat indépendant est un acte qui ressort contentieux électoral dont la compétence est exclusivement réservée aux juridictions compétentes pour connaître de celui-ci ». De cette disposition, la SNCC revient sur l’illégalité de l’acte qu’avait posé la CENI en annulant les suffrages de 88 candidats et lance un double appelle : aux autorités compétentes de rendre publiques leurs décisions en toute indépendance en vue de rétablir les uns et les autres dans leurs droits, et au Président de la République de s’impliquer en vue de permettre l’éclatement de toute la lumière sur ce dossier et que réparation soit faite au cas où ils seront reconnus non coupables ».
Détails dans le communiqué ci-dessous.