Au Palais du peuple, ce sont le personnel administratif et les assistants parlementaires qui ont habitué l’opinion à des réclamations des émoluments (arriérés de salaires, indemnités de sorties, etc.). Cette fois-ci les Congolais ont droit à une réclamation de marque, une exigence VIP signée en personne par l’ex-deuxième personnalité de la République.
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« Paiement en souffrance des droits du Bureau provisoire de la 4eme législature de la 3eme République », signe Christophe Mboso Kodia Mpwanga – c’est de lui qu’il s’agit – en concerne de sa lettre du 19 juin à l’adresse de Vital Kamerhe, son challenger victorieux à la primaire de l’USN pour le perchoir qu’il a perdu.
Usant de la traditionnelle formule syndicale, Mboso évoque ses « bons et loyaux services » accomplis « dignement » pour rappeler son dû ainsi que celui des membres du bureau d’âge. Les indemnités de fonction des membres du bureau et celles de sortie des membres des cabinets du bureau pour la période de 2019 à 2023 seraient donc en retard de paiement. Idem pour celles des bureaux provisoires de février à mai 2024.
Les périodes concernées sont pourtant celles de la toute puissance de Mboso qui s’était succédé à lui-même du bureau définitif au bureau provisoire et avait donc la signature pour »se servi » même anticipativement. Il est curieudelznt obligé d’en référer à son désormais chef hiérarchique, Vital Kamerhe, et compte sur son « sens élevé de patriotisme et d’équité » pour rentrer dans ses droits.
Tous – Kamerhe et Mboso – sont membres d’un même bureau mais se vouent une telle inimitié qu’ils en viennent à dialoguer par voie épistolaire sous la même bâtisse chinoise qui ne finira pas, de si tôt, d’en connaître… et sous le regard amusé des administratifs qui se font du plaisir à faire fuiter ces missives bien croustillantes…
JDW
