Deux mois après le mouvement d’humeur qu’ils avaient manifesté devant leur siège sur le boulevard du 20 juin pour dénoncer leurs conditions de travail, les cadres et agents de la Chancellerie des Ordres Nationaux continuent de broyer du noir. Certains agents se sont, en effet, confié à Congo Guardian pour faire part de leur désolation de voir que cette manifestation, loin de déclencher une prise adéquate, a plutôt provoqué un mouvement d’intimidation avant de se terminer en promesses du bout des lèvres et sans plus.
Lire notre précédent article sur le même sujet à ce lien : https://congoguardian.com/2024/03/12/rdc-presidence-de-la-republique-les-agents-de-la-chancellerie-des-ordres-nationaux-manifestent-contre-leurs-mauvaises-conditions-de-travail/
« Après notre manifestation, certains collègues, qui ont été identifiés sur les images des médias et des réseaux sociaux ont été menacés et intimidés de plusieurs façons », confie un de nos interlocuteurs agent au secrétariat général qui poursuit : « on a assisté à des filatures, des menaces verbales ou encore on a connu des présences suspectes dans nos environnements de vie ». Pour lui, le climat de travail s’est compliqué lorsqu’ils ont senti une tendance à se voir imposer une conduite militaire alors qu’ils sont dans une administration des civils.
Un autre témoigne que la direction de la Chancellerie avait entrepris un rapprochement « en laissant trainer quelques promesses d’amélioration des conditions de travail, mais apparemment ce n’était qu’un somnifère ». Pour ces raisons donc, les agents et cadres, qui permettent à votre médias en ligne « des détails croustillants sur la gestion de la Chancellerie », annoncent une nouvelle action publique pour revendiquer leurs droits et non plus des promesses.
En mars dernier lors de leur manifestation, les cadres et agents de la Chancellerie des Ordres Nationaux réclamaient l’amélioration de leurs salaires ainsi que de meilleures conditions de travail à l’instar des autres services rattachés à la Présidence de la République tels que le Journal officiel, l’ARPTC, l’IGF, etc. Dénonçant leur marginalisation, ils se disaient choqués de manquer des locaux pour travailler et de matériels de travail.Les documents de la Chancellerie sont saisis dans des bureautiques publics alors que depuis deux ans cette structure est devenue un service d’assiette dont ils ignorent la destination des recettes.Nous y reviendrons avec force détails.
A.O