L’ancien ministre et Député national Modero Nsimba ne reconnaît pas sa voix dans l’élément sonore lui attribué dont il dénonce un montage au moyen de l’intelligence artificielle. À la dernière audience de jeudi dernier à la Cour de cessation, l’élu de Moanda dit avoir « trouvé un audio avec ma voix » aux renseignements militaires (ex-Demiap) où il avait invité le 18 mars dernier.
« Je ne reconnais en aucun cas d’avoir enregistré un son et publié sur les réseaux sociaux et il ne s’agit même pas de ma voix sur cette audio », a déclaré le Député fraîchement validé par la Cour Constitutionnelle avant de claquer : « C’est un montage réalisé grâce à l’intelligence artificielle ». Et de rejeter tout le contenu de l’enregistrement lui imputé : « Je n’ai jamais fait un commentaire sur la mort de Chérubin mais j’ai relaté les faits comme ç’a été rapporté par Jeune Afrique ».
La compétence de la Cour de cassation remise en cause
Au cours de cette même audience, la défense de Modero Nsimba a remis en cause la compétence de la Cour de cassation pour juger Modero Nsimba au motif que le mandat de ce dernier n’est pas encore validé. À ce stade, leur client ne peut pas jouir du privilège de juridiction pour pouvoir être poursuivi devant cette juridiction de cessation.
Le réquisitoire et les plaidoiries prévus hier vendredi ont été renvoyés au mercredi 27 mars prochain suite au changement des juges après récusation des précédents par la partie défenderesse.
Modero Nsimba avait été mis aux arrêts le 18 mars 202 à la Demiap où il était invité. Il avait ensuite été transféré la prison centrale de Makala avant d’être placé en résidence surveillée. Il est poursuivi pour propagation de faux bruits et imputations dommageables pour des propos lui attribués sur un audio dont l’orateur accuse, notamment, la Demiap et son patron – le Général Ndaywel- et Christian Tshisekedi, le frère du chef de l’État, d’être les auteurs de l’assassinat de Chérubin Okende.
JDW
