Au moins 25 personnes ont trouvé la mort à Bukavu suite à une forte pluie qui s’est abattue sur la ville dans la nuit de mardi 26 à ce mercredi 27 décembre. Des sources de la société civile locale, qui se sont confiées à Radio Okapi, rapportent que des familles entières ont été emportées par les eaux.
Dans la commune de Kadutu, au quartier Nyamugo, 9 personnes d’une même famille ont été tués sans le petit coin de ce quartier appelé « 6h à 6h ». 5 membres d’une autres famille ont également été emportés dans les flots près de la rivière Kawa, toujours Nyamugo, tandis que 7 autres personnes, dont 6 membres d’une même famille (4 enfants et les 2 parents), ainsi qu’une personne électrocutée ont été retrouvées toujours dans la commune de Kadutu.
A Mukukwe, quartier Ndendere dans la commune d’Ibanda, ce sont 3 corps qui ont été retrouvés dans la boue après un éboulement de sol.
On parle également d’un autre corps retrouvé à la Place de l’Indépendance où des candidats à l’élection présidentielle ont récemment défilé.
Ma plupart des corps retrouvés ont été conduits dans des morgues.
Selon le chef du quartier Ndendere cité par nos confrères de Radio Okapi, la construction des maisons sur des endroits non aedificandi est la principale cause de cette catastrophe qui a également causé plusieurs dégâts matériels.
Il f ut rappeler qu’au moins deux semaines plus tôt, soir le samedi 11 décembre dernier, 15 autres personnes avaient trouvé la mort, toujours à Bukavu, à la suite d’une autre pluie diluvienne. La plupart des victimes ont été ensevelis après l’écroulement de leurs maisons érigées dans des sites inappropriés, toujours au quartier Ndendere, commune .
Près de Panzi, une femme et ses deux enfants ont été retrouvés dans les décombres du mur de la maison voisine qui s’est écroulée sur eux.
Ces pluies avaient également occasionné des inondations dans le quartier Nyalukemba.
Le mardi 12 décembre, les victimes ont été inhumées aux frais de la commune d’Ibanda après une messe dite à la paroisse Mater Dei.
A.O
Image : Recherche des victimes dans les décombres d’une aison écroulées/Société civile)