14 ans d’existence et 50 actes de redevabilité. C’est sous ce signe que s’est placé la conférence de presse trimestrielle organisée jeudi 5 octobre à Kinshasa par la Direction générale de Kibali Gold Mine conduite par son PDG Marck Bristow. Une rencontre d’importance au regard du parterre distingué des convives qui sont venus partager l’expérience de ce géant de l’or qui écrit une page d’histoire au Nord-Est de la RDC.
L’occasion était donc indiquée, pour Mark Bristow, de revisiter la marche de cette entreprise (opérée par Barrick en RDC) depuis sa création en 2009 jusqu’à ce jour. Egrainant les différentes réalisations, le PDG Bristow a noté que la forme sous sa direction a réussi à construire, dans le Nord du pays, un pôle économique grâce, notamment, à la mise en œuvre rigoureuse de son agenda vert sur la transition des énergies renouvelables et à la réalisation de ses engagements vis-à-vis de la communauté locale.
« Kibali continue à s’imposer comme leader en matière de biodiversité, avec une évaluation en cours pour le transfert de 30 rhinocéros blancs supplémentaires vers le parc national de la Garamba, où 16 rhinocéros ont été introduits cette année dans le cadre d’une initiative menée par Barrick », a noté Mark Bristow avec satisfaction.
Développement communautaire en ligne de mire
Quant au développement communautaire dans la zone d’opération de Kibali Gold Mine, il a évoqué le cahier des charges de la société qui comporte un programme de développement conforme aux exigences du Code minier en la matière. Ce programme se décline en 11 projets lancés dont 7 arrivent à terme. Barrick a investi 8,9 millions Usd sur cinq ans dans ce programme dans ce programme est chiffré à 8,9 millions de dollars. Un fonds pour le développement communautaire existe avec une dotation de 0,3% du chiffre d’affaires annuel pour prendre en charge un portefeuille de 44 projets.
Commentant cette performance, Mark Bristow a noté que « comme l’a démontré Barrick, l’exploitation minière responsable présente une capacité unique d’avoir un impact transformateur sur les économies des pays sous-développés et ceux en voie de développement ». Avant d’assurer aussi que « c’est une force au service du bien de toutes les parties prenantes, en particulier les pays hôtes et leurs communautés; et cette force atteint des proportions importantes lorsqu’il existe un véritable partenariat entre les opérateurs miniers et les gouvernements ».
Et à propos de ce partenariat, le PDG de Kibali Gold Mine a révélé que pour les neuf premiers mois de l’année 2023, Kibali Gold Mine a déjà versé plus de Usd 180 millions au bénéfice des fournisseurs congolais.
A fonds sur l’énergie verte
Tout en réitérant l’engagement de sa société à poursuivre son investissement dans les programmes de développement communautaire, Mark Bristow a fait état des avancées réalisées dans l’aménagement de la nouvelle mine qui va fonctionner entièrement sur les énergies renouvelables pendant. Cette source d’énergie va prendre en charge la fourniture sur six mois avec pour but de permettre à l’entreprise de réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 19.7kt CO2 par an.
Actuellement, Kibali table, pour ses besoins en énergie, sur ses trois centrales hydroélectriques et les plans du parc solaire de 16 MW doté d’un système de stockage d’énergie par batteries. Celles-ci sont appelées à relever le niveau de fourniture d’énergie hydroélectrique pendant la saison sèche.
Mais l’objectif de Kibali Gold Mine, a garanti son PDG, est qu’une fois ce projet achevé, la mine fonctionne entièrement sur les énergies renouvelables pendant six mois de l’année comme indiqué ci-haut.
Les performances du troisième trimestre
Dans l’ensemble, Mark Bristow a noté, avec satisfaction, que le plan d’accroissement exécuté par sa société au troisième trimestre de l’année en cours avec sa mine, qui est la plus grande d’Afrique, a porté des fruits en lui permettant de maintenir le cap pour atteindre ses objectifs de production assignée à l’année en cours. Des performances qui ont valablement défendu la réputation de Barrick en RDC. Le PDG de Bristow a révélé aussi que dans cette période sous examen, sa firme a lancé le au remplacement des onces extraites, et cela devra lui permettre d’afficher des résultats positifs « dans l’axe de plongée des filons 3.000 et 5.000, et révélera les avancées notables dans le développement de la rampe du filon 11.000.
Ceci devrait permettre de nouvelles conversions des ressources en réserve.
JEK
