La mandature électorale de 2018 arrive à son terme et l’heure est venu pour chaque mandataire de faire son bilan et rendre compte à ses mandants. C’est à cet exercice que Xavier Bonane Ya Nganzi, Député national du territoire de Dungu dans la Province du Haut-Uélé, s’est prêté lors de ses derniers vacances parlementaires.
Pour cet exercice de redevabilité, Bonane Ya Nganzi s’est retrouvé au milieu d’une représentation de son électorat lors d’une grande conférence au chef-lieu portant le même non du territoire. Pendant plus de 4 heures, Bonane Ya Nganzi a décliné le travail parlementaire qu’il a abattu durant ces cinq dernières années sur les trois volets de législation, de contrôle et de représentation sur lesquels sont attendus tous les représentants du peuple.
Cet exercice était particulièrement significatif pour cet élu de Dungu qui a plusieurs responsabilités au sein de l’Assemblée. Il y est, en effet, Président d’une commission parlementaire, Président de la commission spéciale de production du rapport sur les Vacances parlementaires et Présidents du groupe d’amitié RDC-Iran. Pendant ces cinq années finissantes, Xavier Bonané a également presté au sein de la commission permanente sur l’environnement , le tourisme et le développement durable.
La cause de Dungu portée au plus haut niveau
Pendant quatre heures donc lors de cette conférence de bilan et évaluation, Bonané Ya Nganzi s’est décliné sous toutes ces facettes et a débattu avec ses électeurs sur les différents plaidoyers qu’il a menés sur base des besoins régulièrement recueillis lors de ses différentes vacances parlementaires. Des besoins liés notamment aux infrastructures concernant des ouvrages tels que des ponts de ce territoire caractérisés par leur vétusté (plus de 50 pour certains qui s’écroulent déjà).
Des besoins portant aussi sur la grande problématique d’insécurité causée par les activités des groupes armés et la présence des terroristes Mbororo ; sans oublier d’autres questions sur la gouvernance sociale et économique, etc. ; bref toutes les questions vitales pour ce territoire.
Au terme de l’exposé et des échanges, une unanimité s’est dégagée pour reconnaître à sa juste valeur l’apport dont a été le travail parlementaire du député national Xavier Bonané Ya Nganzi qui, ces cinq dernières années, a su porter la cause de son territoire au plus haut niveau aussi bien provincial que national et international.
Bonané Ya Nganzi adoubé pour un nouveau mandat
Cette reconnaissance s’est dégagée de l’analyse sans complaisance de toutes les données qui ont été soumises au jugement de la prestation généralement faite de chaque représentant du peuple, non seulement par rapport à ces prestations mais aussi par rapport à ses prédécesseurs ainsi qu’aux mandats précédents.
De toutes ces facettes de jugement, l’électorat de Dungu a apprécié positivement l’apport de l’élu Xavier Bonané qui a su inscrire son territoire dans l’histoire parlementaire du pays tout en créant une histoire parlementaire du territoire qui sera désormais enseignée aux générations présentes et futur. C’est pour cela qu’à l’unanimité, l’électorat de Dingue a engagé Bonané Ya Nganzi de continuer à le représenter au niveau national.
Il a fallu, pour cela, lever certains équivoques du fait que jusque-là il portait les couleurs du PPRD qui, cette fois-ci, a décidé de ne pas participer aux élections. Face à l’appel des électeurs, Bonané Ya Nganzi s’est trouvé dans l’obligation de se soumettre à l’appel du devoir en postulant à nouveau, cette fois-ci dans les rangs de l’opposition sous les couleurs du parti politique Ensemble pour la République.
Déjà un agenda pour la prochaine législature
Déjà pour la prochaine législature, et toujours dans le cadre de son devoir de représentation, Xavier Bonané Ya Nganzi avait mis à profit ses dernières vacances parlementaires pour ausculter le potentiel économique de sa province, le Haut-Uélé, afin de mieux porter son plaidoyer. C’est ainsi que s’associant au caucus des députés et sénateurs de cette province, il a visité deux grandes unités de haute importance socioéconomique, à savoir la société d’exploitation aurifère Kibali Gold Mining et le Parc national de Garamba.
Le but de ces visites était, non seulement d’encourager la dynamique jeunesse congolaise qui y travaille mais aussi de recueillir les difficultés rencontrées par ces institutions afin de porter un plaidoyer au niveau des institutions étatiques pour les résoudre.
Ces difficultés se déclinent, pour le Parc national de Garamba, en termes des menaces causées par l’exploitation artisanale de l’or, le braconnage, les activités des groupes armés ainsi que la présence des terroristes Mbororo.
En attendant de porter le plaidoyer pour cela, les parlementaires du Haut-Uélé ont salué le coup de main de Kibali Gold Mining qui aide ce parc, créé en 1923, de survivre notamment avec l’apport de nouveaux espèces animales telles que le rhinocéros blancs du nord importé d’Afrique du Sud. 16 unités y vivent déjà, sur les 76 attendus.
JEK
