Moïse Katumbi a signé, ce jour, son certificat de triomphe sur la province du Kongo Central qu’il vient de traverser de part en part dans un marathon de 72 heures seulement. Parti de la cité côtière de Muanda où son Jet s’était posé mardi 26 septembre dernier, le chairman d’Ensemble pour la République, qui était en périple de redynamisation de son parti, est sorti du pays de Simon Kimbangu par Kasangulu. Par ici où, quelque quatre mois plutôt, son cortège n’avait pu arriver.
Katumbi avait été bloqué à Mitendi, alors que le starting « Au-revoir Kinshasa » lui faisait des adieux. Face à lui, une double haie policière venue lui empêcher de lancer son périple dans le pays ne Kongo.
Kasangulu, dernier tour de piste éclatant
Cette fois-ci, Katumbi a marché sur Mitendi à rebours après une sortie du Kongo Central plutôt marquée avec le chaleureux accueil du très Union sacrée Jean Claude Mvuemba, député provincial et tout récent ex-N° 1 de la Province. « La tradition Kongo enseigne à tous le devoir de bien accueillir les visiteurs d’où qu’ils viennent, qu’il soit plus grand comme Moïse Katumbi ou plus petit comme n’importe qui », a confié Mvuemba avant de remercier l’ôte des ne Kongo pour sa visite et lui souhaiter une bonne route.
Tout cela après un meeting-bilan que le maître de Kashobwe a tenu ici en revisitant ses 72 heures qu’il a littéralement passées sur la route qui lui a fait traverser Boma après Muanda, Kinzau Vuete, Matadi, Mbanza Ngungu puis Kasangulu.
A peine après avoir re-posé ses valises à Kinshasa où il avait séjourné en juillet dernier après l’assassinat de Chérubin Okende, Moïse Katumbi est retourné auprès de la famille du défunt qui n’a pas encore débuté le deuil tant l’enquête fait l’objet d’atermoiements funestes.
Et ce soir, Katumbi vient de rendre une visite de réconfort à l’ épouse et aux enfants de Mike Mukebayi détenu à la prison de Makala depuis quatre mois sans aucune suite de son procès pourtant en procédure de flagrance.
JDW