Tripaix/Gombe : Poursuivi pour diffamation, Jean-Claude Mputu (CNPAV) fuit la justice; la rue lui demande de rendre compte devant son juge

Le procès intenté par Dan Gertler contre Jean-Claude Mputu, porte-parole de l’Ong « le Congo N’est Pas à Vendre (CNPAV) et Resource Matters pour diffamation s’est ouvert ce lundi 20 mars 2023 au tribunal. Si, à l’audience de ce jour, la cour s’est déclarée régulièrement saisie pour Resource Matters en qualité d’employeur, il n’en a pas été le cas pour le premier accusé pour lequel elle s’est dite non-saisie au motif que l’accusé ne serait pas résident à Kinshasa. Une démarche de saisine devrait en principe être relancée en attendant la suite, mais la cour a renvoyé la prochaine audience au 3 juillet prochain pour le casq de Resources Matters.
A Kinshasa, ce procès était très attendu pour qu’éclate la vérité sur toutes les allégations portées par CNPAV et plusieurs autres Ong contre dan Gertler et sa firme Ventora autour de ses avoirs liniers en RDC. Des manifestants ont ainsi afflué au Tripaix/Gombe pour faire entendre leurs voix. Parmi eux des employés et des bénéficiaires indirects des investissements du Groupe Ventora dont l’image est gravement écorché, au national comme à l’international, part toutes les accusations de ces Ong ; accusations pour lesquelles la victime a plusieurs fois proposé un débat contradictoire à ses accusateurs qui, cependant, se sont toujours débinés.
Ce lundi donc, des manifestants se sont réunis devant le Tribunal de paix de Kinshasa/Gombe, brandissant des calicots sur lesquels on pouvait lire des exigences de voir Jean-Claude Mputu venir prouver ses accusations autour d’un pactole de Usd 2 milliards portées sur le compte de Dan Gertler.
Se sentant conincé dans son propre piège, Jean-Claude Mputu s’est retranché derrière la stratégie du dilatoire dès le début du procès. Il ne s’est donc pas présenté physiquement à l’audience et ses avocats ont prétexté qu’il n’a pas une adresse de résidence à Kinshasa. Ces avocats agissaient sur base d’une procuration justifiant que leur client habite en Belgique. Le juge a consenti à faire droit en lui accordant trois mois pour venir se présenter physiquement.
On comprend que dès l’entame du procès en diffamation, la partie accusée veut commencer à jouer à l’usure en faisant trainer la procédure. Ce qui n’a pas été du goût des manifestants devant le tripaix de Kinshasa/Gombe et ailleurs dans la ville où ils brandissaient des messages dénonçant les mensonges de CNPAV et son commanditaire belge, Elisabeth Caessens. D’autres pressaient Mputu de venir devant la justice pour prouver ses allégations sur les 2 milliards Usd que Dan Gertler aurait engrangés en une année depuis la signature de l’accord avec le Gouvernement.
Depuis les publications relatives à ces accusations dans la presse en ligne à Kinshasa, Ventora avait publié un communiqué de annonçant des poursuites judiciaires contre ces accusations mensongères pour y mettre fin.
Mais après le dilatoire de ce lundi devant la justice, ce n’est qu’une partie remise.

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