Nouvelle attaque de la RN1 à Matadi Kibala : L’ACGT déjà à pied d’oeuvre

Alors même que la chaussée de la RN 1 au niveau du site de « en vrac », à Matadi Kibala, très récemment coupé en deux suite à une érosion, était de nouveau attaqué par un début d’érosion due à la pluie d’hier mercredi, l’Agence Congolais des grands travaux (ACGT) a anticipé sur la situation pour prévenir le pire. Le Directeur général Nicolas Nzau Nzau a, en effet, ordonné la descente sur terrain d’une mission de contrôle qui a procédé à l’évaluation des dégâts avant de lancer les travaux qui ont débuté cette nuit-même et qui devront prendre fin dans les 72b heures après avoir jugulé la menace.

Evaluation puis début immédiat des travaux

Les évaluations faites ont indiqué, principalement, que la RN1 n’est pas coupée et que la chaussée reste praticable. Il a, cependant, été observé au PK (point kilométrique) 0+800 un ravinement sur plus ou moins 6 mètres causé par un grand charriage des matériaux dans le caniveau construit. La chaussée reste praticable. Au PH 0+400, le caniveau gauche a été détruit, déclenchant une érosion sur 50 m de longueur, sans toucher la chaussée.

Celle-ci, ainsi que les caniveaux, ont subi un ensablement qui a créé un ravinement, provoquant un gros embouteillage sans que cette chaussée ne soit endommagée non plus.

Aussitôt ce constat fait, l’ACGT s’est immédiatement mise à l’ouvrage avec le rechargement, de nuit, en moellons au PK0+800. Elle prévoit aussi la pose des sacs de sable comme digue et filet d’eau temporaire au PK 0+400 où le nouveau sillon s’est créé.

Et au PK 2, les équipes sur terrain en commencé le curage de la chaussée pour faciliter le passage des camions de matériaux.

Fin des travaux sous 72 heures

Globalement donc, on peut retenir que la route n’est pas coupée à Matadi Kibala comme on le craignait, car les véhicules continuent de passer dans les deux sens de circulation, bien qu’il y ait ralentissement du trafic. Les travaux provisoires réalisés à ce jour ont permis d’éviter une situation catastrophique de nature à couper la route. En attendant la petite saison sèche pour permettre de passer aux travaux définitifs, l’ACGT assure être mobilisée pour refaire le rechargement des matériaux sur les deux sites touchés. Ces travaux vont se poursuivre sur 72 heures sans arrêt du trafic, et cela malgré les conditions climatiques défavorables et l’occupation anarchique des accotements de la chaussée et ses ouvrages d’assainissement.

JDW

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